Lyon fête les lumières

2009 sous le signe du développement durable

22009 en chiffres2
Budget total : 2 millions d’euros

Berges 2009

AM. BML

Financement privé : 50% (contre 40% en 2008)

Attractivité : + 20% de projets déposés, notamment de la part d’artistes étrangers

Trois bâtiments resteront éclairés après la fête : la Tour Oxygène, la halte ferroviaire Jean-Macé et bientôt la tour panoramique de la Duchère.

2Sortir (un peu) des sentiers battus2

Programme 2009

Tout le programme de la fête sur le site de la Fête des lumières

Montées aux Flambeaux du 8 décembre

****14h montée aux flambeaux du Rosaire, départ des jardins du Rosaire, montée St Barthélémy

****18h30 : montée aux flambeaux avec Mgr Philippe Barbarin, départ de la cathédrale St Jean

****à partir de 20h : montées aux flambeaux des paroisses

Les Places des Terreaux, Jacobins, Louis-Pradel constituent les incontournables de la fête… contournez-les ! Mettez de bonnes chaussures et restez sur la rive gauche du Rhône…

Départ proposé Place Jean-Macé, dans le 7e arrondissement, puis remontée du Rhône jusqu’à la Cité internationale.

HH Horizons Humains, illumination de la toute neuve gare ferroviaire Jean-Macé qui sera inaugurée le mardi 8 décembre à 19h, et ouverte le 13 décembre ;
un détour par la rue Pasteur : Anarchitectons, Anarchitectez , une déconstruction collective animée par le québécois Richard Greaves
sur les berges…

****le Phare : installé place Raspail, il mesure 7,5 m. Je me repère, tu arrives, elle s’assoie, nous nous installons, vous pédalez, ils créent leur propre lumière…

****365 Stars : 365 bouchons lumineux flottant sur le Rhône face aux terrasses de la Guillotière

****au passage, un coup d’oeil aux Lumignons enchantésou la Préfecture transformée en usine à lampions

Les lumignons enchantés 2009

AM. BML

****retour sur les berges : entre la passerelle du Collège et le Pont Wilson , Synchromes, portrait de Lyon à travers celui de ses habitants

****mardi 8 décembre à 20h15 ? Com’Expression dynamite la passerelle du Collège

****dimanche 6 à 19 h ? Très Grand Feu d’artifice : il s’agit de celui du 14 juillet annulé en raison de la pluie ; il est tiré depuis la colline de Fourvière, mais on le voit très bien depuis la place Maréchal Lyautey

Tic-Tac 2009

AM. BML

****Tic-Tac, La Nuit des temps : de la place Maréchal Lyautey au Parc de la Tête d’Or, 9 étapes poétiques

Le Parc de la Tête d’Or

****Les berges du lac enneigées : coucher de soleil, neige et ambiance sauvage grâce aux cris d’animaux…

****La grotte Chauvet : visite de la grotte dont des images sont projetées sur des écrans-peaux de bête à la grande futaie du Parc

****Vive la Suède à la Cité internationale : sapin géant, patinoire et marché de Noël. Espérons qu’on y servira du Glögg, le vin chaud suédois…

La grotte Chauvet 2009

AM. BML

A l’issue du parcours, rendez-vous sur le site de France 3 afin de voter pour votre illumination préférée. Cette participation au Trophée des lumières 2009 peut vous faire gagner un week-end pour deux personnes.

2Consommer moins2

Les dépenses énergétiques s’élèveront cette année à 3 500 euros. Copenhague oblige, la 11e Fête des lumières se veut « basse consommation ». Elle ne représente que 0,1% de la consommation annuelle de la Ville de Lyon pour 4 jours d’illuminations et 67 600 points d’éclairage permanents.

Ce n’est cependant pas tant la Fête, qui ne dure que 4 jours, que l’éclairage permanent des villes qui pose désormais problème. La pollution lumineuse est inscrite dans la liste des pollutions de la loi Grenelle 1, adoptée le 21 octobre 2008, comme celle de l’air ou celle de l’eau. Outre le coût pour les municipalités, elle masque par son halo la vision des étoiles et perturbe flore, faune y compris humaine…

Lyon souhaite revenir à l’horizon 2013 à un niveau de consommation équivalent à celui de 1989, début du premier Plan lumière. La rénovation de la tour TDF de Fourvière, en 2006, avait permis de diviser par deux la consommation d’électricité…. Sur la durée du mandat en cours, la Ville investit 17 millions d’euros en exploitant les dernières évolutions technologiques : ampoules basse consommation, LED… et en remplaçant d’ici 2010 un millier de lanternes omnidirectionnelles, les fameuses “boules”, par des lanternes fermées munies d’une lampe à sodium haute pression côté chaussée, tandis que le côté promenade est équipé d’une lampe halogènure métallique à brûleur céramique. Le programme d’éclairage des rues prévoit désormais une diminution de l’intensité lumineuse en deuxième partie de nuit, en particulier sur certains artères larges ou piétonnes. La Ville teste par ailleurs discrètement l’éclairage par détecteur de mouvement. Malheureusement « Les habitants ne sont pas sensibles à cette forme de pollution, soutient Denis Broliquier, le maire (divers droite) du 2e arrondissement. Je le vois bien en faisant la tournée des éclairages publics deux nuits par an sur mon territoire : il existe une demande forte de la population pour suréclairer son environnement. Car l’éclairage, c’est la sécurité. » Vieilles réminiscences, sans doute, de terreurs enfantines qui ont un nom : le peur du noir.

A noter cette année la présence, place Bellecour, d’un stand de collecte des lampes usagées (sauf les lampes à filament) : l’éco-organisme Récylum échange votre vieille lampe contre un cadeau : un tour gratuit de Grande roue. A doubler d’un geste solidaire, au profit du Secours populaire, par l’achat d’un lumignon du coeur, vendu dans les chalets de la place de la Comédie, de la République, Saint-Jean, Porte des enfants du Rhône, Galerie des Terreaux, à l’Office de tourisme et enfin place des Célestins qui accueillera le 8 décembre la grand fresque collective lumineuse dès 18 h.

in Le Figaro du 17 novembre 2009, « Une Fête des lumières basse consommation ; malgré le triplement des sites illuminés, la facture est restée « light » grâce à des technologies de pointes ».

in Le Point du 19 novembre 2009, « La lumière nuit » de Jérôme Cordelier.

2Participation aux festivités 2009 des Transports en Commun Lyonnais (TCL) 2

Communication TCL 2009

Le samedi 5 décembre, le réseau TCL est gratuit à partir de 16 h… mais le 30 novembre, la menace de perturbations était sérieuse. Le vendredi 4 décembre, la direction Kéolys-TCL annonçait que l’offre renforcée initialement prévue serait assurée à 75%. Toute information sur le site TCL.

Comme ils le laissaient entendre depuis plusieurs semaines, les syndicats CGT, Autonome-Unsa, FO et FO-maîtrise ont appelé ce week-end les salariés à un arrêt de travail illimité à compter du 5 décembre… Les syndicats, en conflit depuis un an avec la direction de Kéolis Lyon, protestent toujours contre les nouveaux accords d’entreprises. Faute d’avoir été validée par les représentants syndicaux, cette nouvelle organisation du temps de travail doit être appliquée de manière unilatérale à compter du 1er janvier…

In20 Minutes, lundi 30 novembre 2009
2008 avait été une cuvée exceptionnelle, car sans menace de grève. A suivre…

Coups de foudres 2008

Tout le programme de la Fête des Lumières
L’agenda des manifestations religieuses sur le site du Diocèse.

Quelques albums photographiques

celui du Grand Lyon
celui de Stéphane Autran sur PICASA

Montées aux flambeaux…

*** le 6 décembre à 9h : montée des enfants, départ de la cathédrale St-Jean

*** le 8 décembre à 14h : montée du Rosaire, départ des jardins du Rosaire, montée St-Barthélemy ; à 18h30 : montée aux flambeaux avec Mgr Philippe Barbarin, départ de la cathédrale St-Jean ; à partir de 20h : montées aux flambeaux des paroisses.

Fourvière

2008

Se déplacer : Site des Transports communs lyonnais et Site Vélo’v : le samedi 6 décembre, le réseau TCL sera gratuit dès 16 h et le métro fonctionnera toute la nuit, bus et trams seront prolongés d’une heure en fin de soirée. Les 5, 7 et 8 décembre, le réseau est renforcé. On attend 3,5 millions de voyageurs sur les transports en commun lyonnais.
Informations pratiques
Pour élire ses Trophées des lumières : cliquer sur France 3 Rhône-Alpes-Auvergne. Deux week-ends pour deux personnes à gagner.

2On en redemande…2

Les expérimentations étudiantes
Ces scénographies lumière ont fait l’objet d’un appel à projet en juin 2008 en direction des étudiants des écoles d’art, d’arts appliqués, de design, d’architecture, d’audiovisuel, de scénographie, d’ingénieurs… : concevoir un projet original en utilisant la lumière comme expression artistique, en respectant les contraintes des lieux imposés, celles d’un parcours sur les pentes de la Croix-Rousse et autour de la place du Griffon, dans le 1er arrondissement.

Programme de la Fête

L’appel à projet a été lancé par la Ville de Lyon en partenariat avec Les Grands Ateliers de l’Isle-d’Abeau, un GIP initié en 2002, dédié à la création et l’exploitation d’un centre interdisciplinaire d’enseignement, de recherche et d’expérimentation dans le domaine de la construction destiné à :

*** participer à la formation initiale et continue et à la formation des formateurs, notamment par la mise au point de modules pédagogiques

*** mener des travaux de recherche et d’expérimentation sur l’emploi des matériaux, des structures et des techniques constructives

*** rechercher des synergies entre filières de formation (architectes, ingénieurs, plasticiens) et valoriser et diffuser les résultats pédagogiques

*** développer les relations scientifiques et techniques entre filières de formation et secteurs professionnels concernés.

Les grandes installations

Les Célestins

2008

Les Célestins 2

2008

Elles se déploient chaque année sur les sites incontournables : place des Terreaux (Benoît Quero et les Allumeurs d’images aux manettes) /place de la Comédie/place Louis Pradel, place des Jacobins, place des Célestins , place Bellecour (Plisson, Breton et Brusk dans un exercice de graff et de calligraphie lumineuse), Eglise Saint-Nizier, Cathédrale Saint-Jean (Patrick Warrener)…

Un dispositif adapté qui permet au personnes en situation de handicap de profiter dans de bonnes conditions de la fête des Lumières est mis en place par la Ville de Lyon, proposant une dizaine d’installations à découvrir sur les berges du Rhône entre les terrasses de la Guillotière et le parc de la Tête d’Or (Réservation au 04 72 10 52 22 ou patricia.laurent@mairie-lyon.fr)

Les lumignons du coeur
: l’opération se déroule place de la République au profit de l’association Action contre la faim, avec la réalisation d’une fresque géante. Une mise en lumière à haut risque de vent, neige et pluie.

2Nouveau…2

Déambulations abyssales : un parcours de 1,2 km, en remontant le Rhône de la place Louis Pradel au parc de la Tête d’Or, accompagné de créatures marines et de nénupharandoles.

Spécial séniors. Une visite guidée au plus près des animations, de la place Louis Pradel au Parc de la Tête d’Or, accompagnée par un guide de l’Office de tourisme, retour possible en navette. Tél. 04 72 10 52 87 ou 86.

2Unique…2

Parabole
. En 2009, à la Duchère, la barre 220, dite « barre des 1 000 » sera démolie dans le cadre du grand projet de réaménagement de ce quartier, sur lequel nous avons publié un Point d’Actu ! intitulé Grand Projet de Ville : la Duchère nouvelle se construit. Les habitants réaliseront le dimanche 7 entre 18h et 19 h une fresque sur cette barre 220 : 300 « peintres » pour couvrir 2 700 m². C’est la Compagnie Là hors de-Projet Sputnik qui pilote la performance, le graphiste choisi est Kanardo.

2Bonus…2

Pour voir les illuminations du ciel : la Grande Roue est installée place Bellecour depuis le samedi 29 novembre. Elle y reste jusqu’à fin février 2009. Moufles et sensations et plus si le temps le permet : projections de toiles de peintres sur la Grande Roue.
Le marché de Noël de la place Carnot : 140 chalets, idées de cadeaux, vin chaud et soupe aux lentilles. Jusqu’au 24 décembre de 10 h à 20 h.
La patinoire s’installe place Bellecour : 800 m² de glisse, du 19 décembre au 11 janvier.

2On en parle…2

Place des Jacobins

2008

Lyon Plus

Un dossier complet dans le supplément gratuit du Progrès du jeudi 4 décembre : comment se déplacer, quelques évènements remarquables, un article présentant les Poétiques berges du Rhône et la mise en lumière du Lycée Saint-Just (voir aussi Lyon Plus du 05/12/2008), en utilisant des LEDS, à faible consommation d’énergie.

Sondage : Lyon ville internationale pour la culture. Un article du journal Le Progrès du 27 novembre 2008. Internationale ! Tous les maires de Lyon depuis des décennies ont rêvé de voir leur métropole ainsi qualifiée. Question de prestige mais pas seulement car ce faux label attire néanmoins des investisseurs avec à la clé des emplois pour l’agglomération. Curieusement, cette dimension économique ne figure qu’en seconde position chez les habitants du Grand Lyon, sondés pour le Grand Débat TLM-Le Progrès- Lyon Plus. Le 8 Décembre est l’évènement phare du rayonnement culturel lyonnais.

Pleins feux sur la Direction de l’éclairage public. Autour de la fête des Lumières, mobilisation pour l’économie d’énergie et la solidarité : un article de novembre 2008 de Reflets : le magazine des personnels de la Ville de Lyon.

Reflets

La Direction de l’éclairage public (DEP) comprend 100 personnes, dont 80 mobilisées pour la fête des Lumières. En parallèle aux scénographies éphémères, la DEP réalise des installations pérennes, comme celle du Lycée Saint-Just, le 327e site illuminé depuis 1989 – en attendant le site de l’Antiquaille. Cette 327e installation répond à des impératifs d’économie d’énergie avec l’emploi de lampes à décharge de nouvelles générations et des projecteurs à diode. Son coût sera couvert par l’installation de panneaux solaires sur le toit du réfectoire et la vente de l’énergie produite à EDF. Parmi les priorités du Plan lumière du nouveau mandat, figure un engagement de la Ville dans une démarche de développement durable, attentive à la consommation énergétique ou par exemple à la dépollution lumineuse. Le matériel périmé est désormais recyclé. Autres priorités : la création, la rénovation des installations existantes.
La DPE diffuse son savoir faire en participant à des formations et en apportant une assistance technique auprès de villes étrangères : A San José au Costa Rica (mise en lumière du théâtre national, projet pour la cathédrale Saint-Jean) ; à Hô Chi Minh-Ville au Viêt Nam (mise en lumière du musée, de l’Hôtel de ville, du théâtre, projet de parcours lumineux) ; à Jéricho en Palestine (projet mise en lumière du palais Hisham et de l’arbre de Juda en 2009, du Mont de la Tentation en 2010).

A la Duch’, une fresque de 2 700 m² sur la barre en sursi. Un article de Laurence Bufflier dans Le Progrès du 6 novembre 2008. L’auteur décrit le processus de concertation mis en oeuvre afin que les habitants puissent choisir le projet, et les modalités de sa réalisation : Les participants, encadrés par des artistes se dispatcheront dans les étages de la barre 220 afin d’intervenir depuis les balcons sur la façade grâce à des rouleaux reliés à des lances électriques. En soixante minutes, la fresque apparaîtra progressivement sur la façade arrosée de lumière tandis que s’égraineront les paroles des Duchérois recueillis pour la mise en son.

Magique, l’édition 2008 de la fête des Lumières. Un article de Dominique Menvielle dans le journal Le Progrès du 6 novembre 2008. Elle aurait dû coïncider avec le sacre de Lyon capitale européenne de la Culture. Autant dire que les festivités du 8 décembre n’ont pas été pensées à la baisse. Spectacle et féérie sont au programme… “Un instant magique”, c’est en ces termes que Najat Vallaud-Belkacem adjointe aux Grands évènements, évoque la prochaine fête des Lumières. Avec un budget de 2 millions d’euros contre 1,8 l’an dernier, the “light show” ne sera pas touché par la crise… “L’envie était d’être inventif, d’essayer des choses nouvelles et originales tout en investissant également dans ce qui marche.”. Une attention particulière est portée à la sécurité, avec des spectacles courts de 7 mn en moyenne et le désengorgement de la Presqu’Ile par les “Déambulations abyssales”. Le coût de la fête est pris en charge à 30% par les partenaires privés.

Un nouveau cluster “Lumière”. Vu dans le journal Bref Rhône-Alpes du 21 mai 2008 : La création d’un nouveau cluster “lumière” a été annoncé lors du dernier salon LumiVille le 27 mai 2008. Il a pour ambition de développer des programmes d’innovation avec les entreprises spécialisées sur l’éclairage urbain en Rhône-Alpes. Parmi les seize membres fondateurs, on retrouve Philips, CDO, le Laboratoire des sciences de l’habitat du CNRS basé à l’ENTPE et la CCI de Lyon. 25 entreprises seraient disposées à y participer. L’innovation en matière d’éclairage urbain se développe notamment dans les luminaires “plus intelligents”, capables d’ajuster leur puissance et de réduire leur consommation, et la maintenance, par télégestion, du parc des lampadaires urbains. En savoir plus

Les Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau : enseigner, expérimenter, construire
Un ouvrage qui s’intéresse aux activités de formation initiale menées aux Grands Ateliers.

Les activités menées sont initiés et portées par plusieurs écoles supérieures d’architecture, d’art et d’ingénieurs qui trouvent d’excellentes conditions pour innover et pratiquer de façon différente leur enseignements. Sur cette plateforme, unique en Europe, les écoles peuvent se confronter aux matériaux, aux ambiances, expérimenter et mettre en oeuvre des projets pédagogiques à l’échelle 1. Autant de pistes de réflexion pour les enseignants, les étudiants, mais aussi tous les professionnels qui s’interrogent sur l’enseignement et la construction.

2L’heure des bilans 2

La place des Terreaux primée du trophée des lumières FR3-Ville de Lyon, in Le Progrès du 21 décembre 2008. Ce sont donc les Allumeurs d’images bretons, avec à leur tête Benoît Quero, qui remportent la palme : l’histoire d’un enfant qui s’endort et qui part dans son rêve.

Place des Terreaux 2008

Copyright Jacques Leone
Grand Lyon

Les tops et les flops de la Fête des Lumières, un article de Georges Mercier in Le Progrès du 12 décembre 2008. L’animation sur la place des Terreaux et sur la façade de la cathédrale Saint-Jean sont plébiscités, 2008 étant définitivement une belle édition.

Côté tops : Aux Terreaux, le bonheur, la cohue et les sifflets : c’était peut-être l’œuvre majeure. « On dirait que… » a même été applaudi. Si la prestation artistique a conquis le public, la cohue aux abords de la place a parfois laissé craindre quelques débordements. Si artistiquement, il n’y avait rien à redire, le public a réagi à la projection de logos de sponsors de la Fête sur les édifices de la place. Devant le courroux collectif, ils se sont faits plus discrets au fil des jours. Mais comme dit Najat Vallaud-Belkacem, il faut choisir : les logos ou les impôts… Autre grand bonheur, la Cathédrale Saint-Jean. Certains visiteurs sont revenus chaque soir admirer l’œuvre éphémère…. Les Transports en commun lyonnais ont plutôt bien joué le jeu avec beaucoup d’agents pour accueillir et orienter les visiteurs…

Côté flops : Bellecour, peu mieux faire… Deuxième déception de la place Bellecour, l’une des animations phares de ce 8 décembre n’a pas vu le jour. La grande toile qui devait s’appuyer sur la grande roue et recevoir les projections d’œuvre du musée Saint-Pierre n’a jamais été déployée… A cause de la météo ? Pas seulement. La toile résistante au vent n’aurait pas permis d’obtenir le résultat attendu.

Dans les années à venir, la fête pourrait davantage concerner les quartiers in Le Progrès du 12 décembre 2008. 2008 est ainsi évalué : hôtels pleins, flux mieux maîtrisés, plan Orsec préventif efficace sans bobos majeurs, animations plus courtes, signalétique améliorée… Les prochaines éditions pourraient voir certains grands évènements localisés en dehors de l’hyper-centre.

Lyon peut dire « Merci Marie » , un article de Laurence Buffier in Le Progrès du 8 décembre. Selon Najat Valaud-Belkacem, si la Fête des Lumières est devenue laïque, elle ne renie pas ses origines, avec une excellente entente avec le Diocèse pour la préparation de l’évènement. L’étendue à 4 jours est un succès, puisque désormais on retrouve la Fête dans les catalogues des tours-opérators aux côtés du Carnaval de Nice et de la Braderie de Lille. La Fête a de très bonnes retombées sur l’économie locale « et des partenaires privés qui se bousculent au portillon pour participer, finançant cette année 40% du budget de 2 millions d’euros. ».

Les festivités du 8 décembre, cuvée 2007

Les lyonnais proposent 80 rendez-vous dans leur Ville, dont la traditionnelle montée aux flambeaux qui emmène les processionnaires de la Cathédrale Saint-Jean à la Basilique.

Les premières photographies de la Fête 2007 sont à consulter sur le site du Grand Lyon ainsi que sur le site LYON-PHOTOS.com

3Demander le programme3

Fourviere, 2007

Copyright Lyon-photos.com

La Ville de Lyon dispose d’un site dédié à la Fête, sur lequel il est possible de consulter le programme arrondissement par arrondissement et de letélécharger.

Sinon, à partir du 1er décembre, 5 points d’information sont installés dans la Ville, du 1er au 5 décembre de 12h à 20h et du 6 au 9 décembre de 12h à 23h.

* Galerie des Terreaux, 1er arrondissement ( point d’information aménagé par la société I Light You).

* Place Pradel, 1er arrondissement arrondissement

* Place de la République, 2e arrondissement

* A proximité du Palais St Jean, 5e arrondissement

* Sur le Marché de Noël, place Carnot, 2e arrondissement, qui est ouvert tous les jours de 10h à 20h, sauf ouvertures exceptionnelles : samedi 1er, jeudi 6 et vendredi 7 décembre de 10h à 22h et samedi 8 décembre de 10h à 23h.
Les points d’information sont complétés par la présence de stewarts ambulants facilement reconnaissables avec leur ballon lumineux.

Crèche provençale 2007

© Fondation Fourvière

Le programme des fêtes religieuses est disponible sur le site du Diocèse de Lyon ainsi que sur le site consacré à Fourvière.

Le Musée Gadagne propose une animation sous forme de promenades intitulée La véritable histoire du 8 décembre. Renseignements au 04 72 56 74 11, et programme en ligne.

Renseignements par téléphone à Lyon en direct au 04 72 10 30 30, ou à l’Office du tourisme, place Bellecour au 04 72 77 69 69, qui vous propose tous les soirs de la Fête des visites guidées à partir de 17 H 30.

Chaque année, le journal Le Progrès édite un spécial 8 décembre détaillant toutes les animations à Lyon et au-delà.

3Quoi de neuf3

Place Bellecour, 2006

© Grand Lyon – J.Leone

70 spectacles lumineux sont proposés gratuitement, contemplatifs, poétiques ou décalés, dont une vingtaine dans la Presqu’Ile. Place des Terreaux, une sphère tournante et multicolore de 4 mètres de diamètre projettera des éclats de lumière sur les façades des immeubles autour de la place. La « boule de neige-souvenir de Lyon » de la place Bellecour est reconduite : il s’agit de l’inclusion de la statue de Louis XIV dans une sphère neigeuse. En 2006, la pluie et le vent avaient ravagé cette création qui avait été démontée.
Toujours place Bellecour, une fresque géante composée de lumignons sera installée par le public, au profit des Restos du cœur.

Cathédrale Saint-Jean, 2006

© Grand Lyon – J.Leone

De nouveaux quartiers seront illuminés :
les berges du Rhône, inaugurées cette année
le quartier Croix-Paquet
le jardin des Plantes
la place de la République
les terrasses de la Guillotière

Un signalétique lumineuse guidera les visiteurs.

Afin que les visiteurs puissent mettrent un visage sur les oeuvres lumineuses, certaines seront accompagnées des portraits géants de leur créateur, traités en négatif, accompagnés des explications du projet.

Logo 2007

Les Grands ateliers de l’Isle-d’Abeau ont piloté pour la troisième année les expérimentations des étudiants des écoles d’art, d’architecture, de design et d’ingénieurs. Les projets retenus ont été regroupés pour constituer un circuit dans le secteur place du Griffon/Croix-Paquet, départ rue du Griffon. Ils ont été le grand succès de cette édition 2007.
Lymilyon, Radar, Le Coin des parapluies, Des panneaux de repères, Puits de lumière, Vintage Webs-toiles, Voir avec les mains : Ecole nationale supérieure d’Architecture de Lyon
La Sève lumineuse : Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble et Polytech’Grenoble
Gouttes de lumière Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble
MUPI, Entre parenthèses, Infiltrations lumineuses : Ecole nationale des Beaux-Arts de Lyon
Micromegas : IUT Villeurbanne, Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, Ecole de Condé…
Au fil du temps : Lycée La Martinière-Diderot – ESDRA – design produit
Des corps en éclipse : Lycée La Martinière-Diderot – MAN
La rue en chantier : Ecoles des Beaux-Arts d’Orléans et d’Angers

3Les dix coups de coeur du Progrès 3

En mille morceaux
de lumiere

2007

1. Les berges du Rhône avec l’installation des Drômois du collectif TILT, intitulée En mille morceaux de lumière sur les terrasses de la Guillotière, superbe des deux rives du fleuve
2. Cocons tiges, en bas des pentes de la Croix-Rousse, création d’Erik Barray, Emmanuel Théry et Bertrand Jayr
3. Cultures
   dans la cour de l’Hôtel-Dieu, création d’Alain Benini, production de la Direction des affaires techniques des Hospices Civils de Lyon
4. Evasion urbaine
   une création de Benoît Deseille, Benedetto Bufalino et l’association Solid’Arte qui ont transformé une cabine téléphonique en aquarium
5. Dans le salon des Jacobins…
   une création conviale de Lighting Process
6. Vergers d’antan par Géraud Périole
7. Efflorescences
   par Sophie Guyot et l’association Luminescences
8. Pêcheurs d’étoiles sur la place Louis Pradel, une des créations les plus importantes, due à Carole Ferreri et Akari-Lisa Ishii
9. Mots sphères de la place Saint-Jean : la surprise de ne pas voir la Cathédrale illuminée comme chaque année mais des ballons qui semble flotter en ciel et terre
10. “Régénarations” naturelles sur la place Antoine Rivoire, chevet de l’Eglise Saint-Nizier, une production de la Direction Eclairage Public – BE – Ville de LYON, pour l’originalité aussi de la bande son.

New Tone

2007

… et toujours selon Le Progrès, déception pour New Tone
place de la République, l’Hôtel-de-Ville
qui est en travaux, Tababata place Saint-Nizier, le Slam des lumières sur la dalle Rozier, la Sphère de lumière de la place des Terreaux

3Quelques chiffres3

Lu dans le journal Lyon Capitale du 4 au 10 décembre, qui consacre un dossier complet à la Fête…

4 millions : c’est le nombre de visiteurs espérés cette année.
1,8 millions d’euros : c’est le budget de la Fête des lumières. 40% de ce financement étant apporté par les 47 partenaires privés.
50 000 Kwh : c’est la consommation électrique de l’évènement, soit 0,1% de la consommation annuelle pour l’éclairage public de la ville, soit un coût d’environ 3 500 euros.
70 : c’est le nombre de rendez-vous aristico-lumineux proposés aux lyonnais dans les 9 arrondissements de Lyon
20 000 : c’est le nombre de lumignons nécessaires pour former le logo des restos du coeur sur la place Bellecour. Ils seront mis en vente, dès le 1er décembre, au prix de 2 euros. Toutes les recettes seront reversées à l’association.
4 000 : c’est le nombre de fleurs lumineuses qui seront plantées sur la lace Antonin Poncet par l’artiste Sophie Guyot.

3Se déplacer…3

§Ce qui est prévu…§

Du 6 au 9 décembre, à partir de 17 h 00, la Presqu’Ile est interdite à la circulation automobile.

Pour la troisième fois, le
SYTRAL participe au
dispositif global de la fête, habillant de lumière l’intérieur des rames des métros A, B et D.
En détournant le dispositif d’éclairage habituel, TILT, le concepteur du projet, pose un autre regard sur
les trajets quotidiens pour les illuminer. La partie cachée du paysage urbain devient alors lumineuse et
ce simple déplacement, un véritable « voyage » dans un univers inattendu et décalé.
Dès le 25 novembre et jusqu’au 9 décembre, ces métros sillonneront la ville en véritables
ambassadeurs de la Fête des Lumières : une entrée optimiste et glamour dans les rigueurs de l’hiver.
Au total ce sont près de 4500 néons roses qui remplaceront l’éclairage traditionnel des rames, dans
la nuit du samedi 24 novembre.(Communiqué du Sytral sur l’opération “La vie en rose”).

Le samedi 8 décembre, l’accès au réseau des transports en commun sera gratuit à partir de 16 h et le métro circulera toute la nuit. Pour chaque soirée des 6, 7 et 9 décembre, le ticket « TCL en fête » d’une valeur de 2,20 euros, permettra aux voyageurs de circuler de 16h à la fin du service.

§Thriller técéliste…
§

Peu de perturbations en définitive après un suspense haletant…

vendredi 7 décembre et samedi 8 décembre : le trafic du réseau TCL devait être assuré à 75% en moyenne. Plus d’infos sur l’état du trafic en temps réel :
par téléphone : Allô TCL – 0820 42 7000* de 6h à minuit
sur internet : www.tcl.fr à partir de 5h.
sur télétexte : France 2 – pages 870 à 875
toute information sur les possibilités de locations de vélo sur le site Vélo’V

mercredi 5 décembre 2007 : Le Progrès publie un article intitulé “Grève TCL : la direction lance “un appel à la raison””. Bernard Tabary, directeur de Keolis souligne … l’investissement de toute l’entreprise pour renforcer les transports en commun pendant les quatre jours de fête et la participation de 300 salariés volontaires et bénévoles au Téléthon… Il précise que si le conflit n’est pas évité jeudi, le réseau devrait tout de même être assuré à 75% de son rendement habituel, métro et tramway étant moins affectés que les bus.

mardi 4 décembre 2007 : selon Le Progrès la CGT, qui est majoritaire aux TCL, et la CFDT ne se seraient pas engagés dans ce mouvement. Les trois syndicats UNSA, CFTC et FO, qui ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 6 décembre, auraient rencontré la direction de Keolis Lyon (qui gère le réseau) le lundi 3 décembre sans succès, celle-ci s’en tenant aux compléments de rémunération déjà mis en place à l’occasion de la Fête.

lundi 3 décembre 2007 : lu dans 20 minutes Lyon

Les syndicats UNSA, CFDT et CFTC des TCL ont déposé vendredi un préavis reconductible opru la période du 6
au 9 décembre. Ils réclament une prime pérenne de 300 euros our tous les salariés à l’occasion de la fête et une hausse de 75% du salaire horaire des conducteurs mobilisés le soir du 8 décembre. Les syndicats doivent rencontrer aujourd’hui la direction de TCL afin “d’éviter le conflit”. Cette année, il est prévu que les métros circulent gratuitement toute la nuit le 8 décembre. Une mesure prise par la direction pour “se réconcilier avec les Lyonnais” après les grèves de décembre 2006.

3En savoir plus3

Sur les rencontres de la lumière 2007

Deux conférences sont au programme des Rencontres de la lumière 2007 : Diodes électroluminescentes dans l’éclairage architectural urbain et La ville et son image : les attentes économiques et touristiques de l’éclairage urbain.

Sur la dimension religieuse de la fête

Dossier de presse
du 8 décembre 2007

© Diocèse de Lyon

Agenda de décembre
à Fourvière

© Fondation Fourvière

3L’heure des bilans3

un article du journal Le Progrès du lundi 10 décembre, signé Morgan Hamon, intitulé “Fête des lumières 2007 : tellement zen, tellement bondée !”. Le journaliste met l’accent sur la volonté des organisateurs de jouer la subtilité au détriment du spectaculaire, une orientation pas toujours bien comprise des badauds. Mais la Fête a probablement battu son dernier record, avec une fréquentation de 3,5 à 4 millions de visiteurs largement atteinte, dont de très nombreux étrangers… Un bon point pour l’image de la ville et les bourses des commerçants. Après tout, c’est ça l’enjeu de la Fête des lumières : faire briller la ville de mille feux et le plus loin possible. Et compte tenu de son succès, le journaliste propose que l’on pérénnise la “boule de neige” de la place Bellecour…

un article du journal Le Progrès du mardi 11 décembre, signé Dominique Menvielle, évoque le risque d’asphyxie de la Fête, victime d’une affluence record cette année. Selon Christian Appietto, du service de gestion des risques et des manifestations publiques, il n’y a pas eu d’incident majeur, grâce à la fermeture à la circulation du centre et aussi au calme de la foule le soir du 8, le plus fréquenté. “On atteint les limites”, reconnaît cependant le responsable du service de gestion des risques et des manifestations publiques. Une sécurisation plus importante encore, mettant en oeuvre d’autres dispositifs doit être étudiée. L’élargisssement du périmètre des réjouissances, voire la mise en place d’un circuit, seront sans doute aussi à la clé pour mieux contenir les quatre millions de visiteurs désormais assurés.

La problématique prend toute son importance alors que Lyon présente le 19 décembre 2007 sa candidature au titre de capitale européenne de la culture en 2013. Le jury de présélection, constitué de personnalités françaises et européennes doit se prononcer sur des critères essentiellement techniques, et notamment l’aptitude (en termes de transport, hôtellerie, etc.) des villes candidates à organiser un tel événement.

Zoom sur la fête des lumières, édition 2006

affiche 8 dec. 2006

La fête des lumières s’annonce cette année plus poétique et plus spectaculaire et en lumière de nouveaux édifices.
La presqu’île, sentinelle de la fête, présentera une vingtaine d’œuvres dans les lieux emblématiques du centre, avec au programme de belles surprises. Une concentration dans le centre ville propice à la découverte pour les non-Lyonnais, mais, les autres arrondissements sont aussi très actifs, avec une quarantaine d’œuvres, plus intimistes, réalisées en partenariat avec des acteurs locaux

Pour prendre connaissance de la programmation 2006 des cérémonies religieuses consulter : Le site du diocèse de Lyon
Les samedi 18 et 25 novembre 2006, des ateliers réalisés par SphèrAléas à l’espace multimédia de la BM ont permis la création d’univers sonores et lumineux qui seront à découvrir durant la Fête des lumières à l’Eglise Saint-Bruno (1er arrondissement). Voir

3Quelques innovations et points forts de l’année 20063

Logo

Site officiel du 8 décembre

Les festivités du 8 décembre ont souvent été l’occasion d’enclencher des mises en lumière. cette année ce travail se fera sur l’Abbaye d’Ainay, les Halles de Lyon et la tour métallique de Fourvière.

Vélo’v racing in Lyon, Place de la République, sur écran géant, un jeu vidéo inédit spécialement conçu pour la fête des lumières. A l’aide d’un vélo’v virtuel les joueurs sont invités à relever le défi d’une course délirante tout autour de la ville pour collecter un maximum de lumignons.
Place Bellecour, le 8, composition collective d’une fresque lumineuse, une clé géante composée de plus de 20 000 lumignons au profit de l’association Habitat et Humanisme, Rhône, fondée à Lyon il y a 21 ans et qui se bat pour le logement des plus démunis. Une idée qui replace le lumignon au cœur de la fête. Toujours place Bellecour, une « surprise » attend les visiteurs…
Les cours de l’Hôtel de Ville s’ouvrent pour la première fois cette année, ce qui permet aux visiteurs de trabouler de la place Louis Pradel à la place des Terreaux. Fontaines, statues, dômes et façades seront magnifiés.
Les visiteurs pourront ensuite suivre un fil de soie tout le long de la Montée de la Grande Côte (pour renouer avec l’histoire).
Plus sensuel, Place des Célestins, un jardin luxuriant de « gyrofleurs roses ». Bruissement, effluves estivales en plein cœur de l’hiver.
Place des Terreaux, quinze sphères en apesanteur disputent la place aux étoiles.
Place des Jacobins, la fontaine se métamorphose et se mue en objet non identifié paré pour le décollage.
Les ponts de Saône : La Feuillée, Maréchal Juin et la passerelle du palais de justice s’ornent quant à eux de splendides parures.
Pendant une dizaine de jours, ambiance rose ou bleue dans les trams de Lyon

3A voir aussi ou à faire le 8 décembre3

A voir :
8 parades ou déambulations dans les 4e ,5e, 6e, 7e, 8e et 9e arrondissements de Lyon

A faire :

Des balades à vélo pour être à la fois visiteur et porteur de lumière, balades guidées et commentées, durée 2h30, départ place général Leclerc devant le parc de la Tête d’or. Renseignements : http://lyonvilleavelo.fubicy.org
Ou, visites à bord des bus à impériale pendant les quatre jours, départ place Bellecour. Réservation obligatoire au : 04-78-56-32-39.
Ou encore le calme d’une croisière sur la Saône, promenade commentée, durée 50 minutes à bord de bateaux mouches. Réservation au : 04-78-42-96-81
Des produits dérivées seront vendus sur le marché de Noel et pendant les fêtes par une équipe de vendeurs mobiles sur la presqu’île : baguette magique fête des lumières, lumignon électrique, boule à neige Lyon-8 décembre…

Un peu d’histoire : l’origine du 8 décembre

En 1850, l’archevêque de Lyon, Louis Jacques Maurice de Bonald décida de surplomber la chapelle de Fourvière dédiée à Marie et saint Thomas Beckett, d’une statue colossale de la Sainte Vierge qui dominerait de sa présence et de son rayonnement les quatre coins de la ville. Une initiative fortement soutenue par le mouvement catholique lyonnais. Joseph Hugues Fabisch, sculpteur et directeur de l’école des beaux-arts s’employa à la réalisation d’une statue en bronze représentant la sainte vierge les mains tendues vers la cité et ornée de cette inscription : « O Marie, Mère de Dieu cette ville est à vous. Protégez-la ».

La date de l’inauguration fut fixée au 8 septembre 1852, le 8 septembre étant le jour de la Nativité de Marie, mais aussi le jour du vœu des échevins lyonnais de 1643. Cependant une importante crue de la Saône inonda les ateliers des fondeurs et contraignit les organisateurs à repousser la célébration.

La date du 8 décembre fut choisie parce qu’elle correspondait à la fête de l’Immaculée Conception. Les autorités religieuses établirent un programme complet : messes, bénédiction de la statue ainsi qu’illuminations de la ville et de la colline de Fourvière avec feux d’artifices et fanfares. Cependant un orage violent vint contrarier ces plans. L’abbé Jutet, administrateur du culte annula alors les réjouissances du soir. Mais c’était sans compter avec l’enthousiasme de la population qui malgré le contrordre se lance dans une course à l’illumination. Certes tous les apparats prévus ne seront pas au rendez-vous mais les lyonnais sont dans la rue et la légende est en route.

En 1852, le 8 décembre est donc une célébration religieuse, directement liée à la longue tradition mariale lyonnaise et sa matérialisation dans l’architecture de Fourvière.

cop Lyon-photos.com

http://www.lyon-photos.com

3Pour en savoir plus…3

Le renouvellement du Voeu des échevins de 1643

Basilique de Fourvière : attention travaux !

Histoire du 8 décembre , par Jérôme Caviglia, La Taillanderie
Des origines à la séparation de l’Eglise et de l’Etat : l’histoire et l’évolution du sens même de la fête du 8 décembre, de 1852 à 1905.

<a href=”http://sbibbh.si.bm-lyon.fr/cgi-bin/bestn?id=&act=8&form=F&auto=0&nov=1&v0=0&t0=seq(0001525627
)&i0=0&s0=5&v1=0&v2=0&v3=0&sy=&ey=&scr=1&x=0&y=0″ class=’spip_out’ rel=’external’>La merveilleuse histoire du 8 décembre à Lyon, par Gérald Gambier, La Taillanderie
Un ouvrage de petit format mais très riche en informations d’ordre historique, de l’origine du 8 décembre à nos jours, et qui est, de plus, abondamment illustré.

Des coutumes populaires aux illuminations lyonnaises du 8 décembre, par Maurice Chambost
Pour connaître l’histoire du 8 décembre, en savoir plus sur la peste et le voeu des Echevins, la pratique des illuminations et découvrir d’autres fêtes populaires dont nous ignorions souvent l’existence

Lumières sur le huit décembre,
par Philippe Dujardin et Pierre-Yves Saunier, Ville de Lyon
Une analyse fouillée du rituel du 8 décembre.

La Fête du 8 décembre à Lyon, Bibliothèque municipale de Lyon
Un dossier de presse (1985-1992) qui permet de découvrir sur plusieurs années le programme des festivités, les plus belles animations, la présence de la foule toujours fidèle au rendez-vous.

Lyon et ses secrets
Une vidéo, dont une partie est consacrée au 8 décembre.

8 décembre, Fête des lumières 2001/2005
Dernier ouvrage sur le sujet, bilingue, aux éditions Stéphane Bachés et qui s’attache à présenter la tradition et la modernité du rituel lyonnais. Quatre photographes lyonnais posent des regards complémentaires sur cinq éditions de cette fête à la fois populaire et touristique.

Lyon et la lumière

Hôtel-Dieu (Rhône)

copyright Vincent Formica / O T de Lyon

L’excellence lyonnaise dans le domaine de la lumière, une réalité aux multiples facettes qui contribue fortement au rayonnement de la ville. Le plan lumière initié en 1989 a généré l’éclairage de plus de 250 sites. La lumière n’est plus uniquement sécuritaire, elle est désormais tournée vers l’esthétisme, l’ambiance et le bien-être visuel. Des projets prestigieux sont menés sous l’expertise de professionnels lyonnais : la mise en lumière du Palais de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, du monument Ryad et Feth à Alger, de la Menara à Marrakech ou des Tours Petronas à Kuala Lumpur.
Cette expertise s’est accompagnée de la création de LUCI, réseau mondial des Villes Lumière, présidé par Lyon.

3Quelques dates3

43Av JC : fondation de Lugdunum sur la colline du soleil levant personnifié par le dieu celtique Lug.
1827 : Ampère publie « Sur la théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques uniquement déduite de l’expérience ».
1852 : premier 8 décembre
1882 : construction de l’usine hydroélectrique de Cusset-Villeurbanne
1989 : premier Plan Lumière de la ville de Lyon
1997 : création du site expérimental Philips OLAC (Outdoor Lighting Application Center) qui permet de reconstituer et d’expérimenter toutes les situations d’éclairage extérieur grandeur nature.
1999 : Montée en puissance de la fête des lumières. 1ère formule du festival sur plusieurs nuits. EDF s’engage aux côtés de la Ville de Lyon et du MAT’Electrique et depuis EDF a confirmé son engagement et son attachement à cet événement.
2002 :création du réseau des villes Lumière LUCI , initié et piloté par la ville de Lyon, dans le but d’expérimenter et de promouvoir des échanges de compétences sur la mise en lumière urbaine.
2004 : nouveau Plan Lumière
2005 : mise en place du plan Lumière de Saint-Etienne Métropole
2008 du 27 au 29 mai, 7e. édition du salon LumiVille à Eurexpo

Lyon, le nouveau plan Lumière
Une plaquette de présentation de la philosophie du nouveau Plan Lumière de 2004, de son programme, de ce que Lyon s’engage à réaliser dans les années à venir, des Plans Lumière territoriaux (Lyon-Confluence, Vaise, La Duchère)

Nocturnes urbains
Ouvrage consacré à la fête des Lumières à Lyon. Ancienne directrice artistique de l’événement, l’auteure montre que, de 2002 à 2004, cette fête a permis la réalisation d’oeuvres qui ont pour point commun la lumière, l’espace urbain et l’intégration d’un public acteur de ces oeuvres. Les artistes deviennent des acteurs sociaux impliqués notamment par intervention dans l’espace public.

Lyon, belle de nuit
Deux regards pour entrer dans Lyon dans la magie de la nuit, quand la ville est construite de lumières…

Une présentation du rôle du site OLAC
Un entretien avec Bernard Amiot son directeur ; propos recueilli le 8 juillet 2005

Comment s’éclairent nos nuits urbaines
Le point sur l’éclairage urbain sur le site de Millénaire 3

3Les Rencontres de la lumière 20063

Comme chaque année, les rencontres de la lumière se déroulent en même temps que la Fête de la lumière. Le séminaire a lieu cette année à l’Hôtel de ville et au Palais Saint-Pierre. 3 thèmes sont proposés : un temps consacré au compte rendu d’ EVALUM, dirigé par Jean-Michel Deleuil qui présentera le programme Greenlight et le projet du parc du Lubéron ; le développement européen et mondial d’un réseau des villes lumières, séminaire du programme européen LUCI-Interreg IIIC ; la coopération internationale : les villes (Lyon, Birmingham, Hanoi) et LUCI comme acteurs et partenaires de projets lumières urbains.