Des jardins partagés

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Le XIXe siècle a inventé les jardins populaires – jardins ouvriers – comme une forme d’assistance par le travail. Le XXe siècle, en réaction peut-être, a érigé le jardinage en loisir populaire masculin, activité solitaire, égocentrique, voire antisociale, comme un refus du monde extérieur. Nouvelle réaction ? Voici que la fin du siècle voit refleurir les jardins populaires, tandis que – même à Courson ( !) – on n’hésite plus à s’affirmer jardinier (et non plus paysagiste…). Dans un contexte de crise de l’intégration sociale et culturelle (et de crise de l’emploi) le jardin redevient une œuvre de bienfaisance (on dit « insertion »), un antidote au repli sur soi et un territoire pédagogique.

Les pratiques jardinesques changent aussi, comme le constate Gilles Clément :

La tradition exclut du territoire jardiné toutes les espèces vivantes animales et végétales échappant à la maîtrise du jardinier. Les êtres vagabonds n’y ont pas leur place. L’avènement écologique bouleverse cette vision. Dans son principe, il intéresse la nature entière et non le jardin en particulier. Cependant, le jardin est fait de nature. Oiseaux, fourmis, champignons, insectes et graines légères ne connaissent pas les frontières entre le territoire policé et l’espace sauvage. Pour eux, tout est habitable. L’apport incessant d’espèces mobiles représente une énergie considérable contre laquelle la lutte jardinière se transforme en guerre. Les armes ne manquent pas. Elles forment le gros des magasins réputés défendre le jardin mais qui en réalité l’attaquent…. Avec les nouvelles réglementations limitant l’usage des produits phytosanitaires, l’armistice est en passe d’être signée entre le jardin planétaire et ses jardiniers.

En mars, les grands parcs se réveillent, les jardins partagés aussi…

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Jardins ouvriers
© BML, fonds Sylvestre

2Jardins familiaux2

Les premiers jardins ouvriers datent de la fin du XIXe siècle et la première société française des jardins ouvriers est créée à Saint Etienne (Loire) en 1894 : en 1906, il existe 700 jardins ouvriers à Saint-Etienne, 6 000 entre 1939 et 1945, et 3 800 en 1996, gérés par diverses associations. En 1896 est fondée la Ligue française du coin de terre et du foyer à Hazebrouk sous la présidence de l’Abbé Lemire, député du Nord en 1893. Son succès est rapide et la Ligue fédère, en 1903, 134 œuvres locales de jardins ouvriers. Interlocutrice officielle des ministères, elle a contribué à l’évolution de la législation (Loi Ribot en 1908 sur les prêts aux sociétés de jardins ouvriers, Loi Thoumyre en 1933, dotant les sociétés de jardins ouvriers des avantages assurés aux sociétés d’habitations à bon marché, et celle de 1952, qui protège et codifie les « jardins ouvriers » sous la nouvelle appellation de « jardins familiaux ».

La Ligue est devenue La Fédération nationale des jardins familiaux, avec des priorités élargies : satisfaire la demande croissante des jardins familiaux, promouvoir un jardinage toujours plus respectueux de l’environnement, développer les parcelles pédagogiques en partenariat avec l’Education Nationale, rapprocher la vie associative des jardins de la vie des quartiers, intégrer davantage les jardins familiaux dans la gestion de l’espace communal.

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Vue sur les jardins ouvriers
de Vaulx-en-Velin
© Grand Lyon

Florence Weber, ethnologue et directrice de recherche à l’INRA, a enquêté sur les jardins ouvriers de 1987 à 1998 et en a publié les conclusions dans un ouvrage intitulé L’honneur des jardiniers : les potagers dans la France du XXe siècle. Elle situe la transformation des jardins ouvriers en jardins familiaux associatifs juste après la dernière guerre. Tandis que l’on passe de la charité à la Sécurité sociale, qui en unifiant les systèmes de protection sociale… contribue à vider de leur contenu protecteur un grand nombre de réalisations éparses nées dans la première moitié du siècle…, on glisse de l’œuvre à l’association : Parallèlement, les jardins ouvriers, déjà désinvestis par les philanthropes parisiens dès les années 1930, changent de sens après la guerre et deviennent des associations de jardiniers et non plus des œuvres de bienfaisance…, ceci sous l’angle de la solidarité et de la passion partagée.

Quelques associations de jardins familiaux en région lyonnaise…

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Jardin ouvrier
©Grand Lyon

Les jardins familiaux, héritiers des jardins ouvriers, se caractérisent par leurs parcelles individuelles avec abri. Ils sont généralement ouverts à un large public, à condition d’habiter la commune, un logement collectif ou de ne pas avoir déjà un jardin, d’avoir plusieurs enfants, éventuellement d’être demandeur d’emploi ou retraité.

***Jardins communaux de Lyon-Vaise, 1, place Antonin Jutard, 69003 Lyon, (Tél. 06.72.12.03.72)

***1 2 3 soleil à Mornant

***Association Parc Chambovet

***Association pour la gestion des jardins familiaux de Decines, 2, rue Marcellin Berthelot, 69150 Décines-Charpieu (Tél. 04.72.02.12.73)

***Centre des jardins familiaux de Fleurieux sur l’Arbresle, 429, chemin du Pinot, 69210 Fleurieux-sur-l’Arbresle (Tél. 04.78.23.96.18)

***Les jardins du lyonnais, 46, chemin du Moulin Carron, 69130 Écully (Tél. 04.72.86.97.02)

***Les jardins familiaux de l’agglomération de Bron, Maison des Sociétés, Square Grimma, Boîte 90, 69500 Bron (Tél. 06.70.88.62.28)

***Les Jardins familiaux de Meyzieu, 139, rue de la République, 69330 Meyzieu (Tél. 04.78.31.03.39)

***Les Jardins familiaux de Rillieux, Hôtel de Ville, 69140 Rillieux-la-Pape (Tél. 04.78.88.44.88)

2Jardins de Cocagne 2

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Abricotier
© AM

Toujours selon Florence Weber, la grande nouveauté des années 1990 est une forme de retour à la bienfaisance par le biais des jardins d’insertion. Ces expériences de jardins d’insertion constituent en quelque sorte l’avant-garde d’un travail social qui cherche à concilier préoccupations écologistes, morales et économiques. Elles modernisent la vieille idée d’une assistance par le travail : il s’agit de transformer les pauvres en travailleurs, de leur offrir un « tremplin d’accès au marché du travail classique »….

Ainsi se créée en 1991 l’association de Julienne Javel qui deviendra le Réseau Cocagne , fédérant des jardins biologiques collectifs à vocation d’insertion sociale et professionnelle, accueillant et encadrant des personnes en situation précaire (allocataire du RMI, sans revenus, sans domicile, chômeurs de longue durée), personnes rencontrant des difficultés professionnelles, sociales ou personnelles. Ce sont donc des exploitations maraîchères qui commercialisent leur production à prix coûtant sous la forme de paniers hebdomadaires vendus à des adhérents-consommateurs. Ils travaillent en collaboration avec le secteur professionnel. La région Rhône-Alpes compte environ 22 jardins d’insertion, 500 ouvriers, plus de 2 000 familles bénéficiant du panier hebdomadaire.

Coordinateur du Réseau Cocagne en Rhône-Alpes : Terre ferme : Jardin des Célestins, 07130 Colombier le Cardinal (Tél. 04 75 34 80 10, terre.ferme@libertysurf.fr)

***Jardin de Cocagne du pays de l’Arbresle et des Monts de Tarare

***Les Jardins de Lucie à Communay

***Les Potagers du Garon à Grigny

***Jardin d’avenir à Saint-Martin-en-Haut

***Jardin de Mi-Plaine à Saint-Priest

***Côté Jardin, potager biologique et associatif de la région lyonnaise : l’association est basée à Tassin-la-Demi-Lune, s’inspire des Jardins de Cocagne, mais n’a pas de mission d’insertion. Les parts-légumes servent à payer le salaire d’un jardiner et à louer un terrain. Les adhérents reçoivent en contre-partie leur panier hebdomadaire mais participent également au jardinage à raison de 6 journées par an.

2Jardins collectifs2

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Fête des jardiniers (1910)
à Neuville-sur-Saône
© BML, fonds Sylvestre

Le jardin collectif, plutôt urbain, se présente sans parcelle individuelle, ouvert à tous sans discrimination, à vocation d’échange et de convivialité festive, produisant pour l’autoconsommation, le don ou par simple plaisir. Il peut avoir une dimension d’insertion sociale plus ou moins forte, mais il n’est pas une entreprise de maraîchage solidaire. Selon Laurence Baudelet (8) : Le mouvement des jardins partagés qui se développe actuellement à Paris et dans d’autres villes de France (Lyon, Lille, Montpellier, Nantes…) est inspiré du modèle américain des « community garden ». Les jardiniers, concepteurs, usagers et gestionnaires, s’engagent sur une charte commune qui intègre des pratiques respectueuses de l’environnement. Les jardins communautaires se rapprochent des comités associatifs de fleurissement, tels qu’il en existe dans les petites et moyennes communes.

***Le Passe-Jardins, 131, rue Challemel Lacour, 69008 Lyon (Tél. 04 78 00 22 59, pjardins@club-internet.fr) : l’association fait partie du réseau des porteurs de projets de jardins partagés, Le Jardin dans tous ses états, soutenu par la Fondation de France. Le Passe-Jardins organise une fête du Printemps le 29 mars 2008 au potager de la Cressonière – Lyon 9ème, intitulée Et patati et patata : La pomme de terre : Planter, récolter, conserver, déguster. Rencontres, brin de causette et ateliers. Il participe aussi aux Rendez-vous des jardins les 30, 31 mai et 1er juin 2008 en faisant découvrir au public les jardins partagés.

***Le Vert-Luizet est le premier jardin partagé du Grand Lyon, créé en 1998.

***Le Jardin de Pré Sensé : il cumule parcelles individuelles, jardin pédagogique, jardin associatif et jardin thérapeutique.

***Brin d’Guill, 3 bis, rue Chalopin, 69007 Lyon (Tél. 04.78.69.26.63)

***Voir aussi Le secret d’Irénée (4 , rue Saint-Irénée dans le 5e arrondissement de Lyon) et Grattons les pentes, association créée autour d’un jardin collectif situé sur le terrain de la Muette dans le 1er arrondissement de Lyon : 8, rue Pierre Blanc, 69001 Lyon.

2Jardins d’école et écoles des jardins2

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Forsythia
© AM

Les jardins pédagogiques sont une forme de jardin partagé ou collectif, dédié à la découverte de la nature et à l’expérimentation du jardinage par les enfants. Ils permettent de développer de nombreuses actions autour des sciences de la vie et de la terre et de l’écologie.

Le jardin des Allivoz dans le Grand Parc de Miribel Jonage accueille ainsi des groupes d’enfants toute l’année.

L’Annuaire typologique des jardins partagés avec spécificité, adresse, contact, superficie et nombre de participants pour chaque jardin retenu recense 22 jardins pédagogiques dans le Grand Lyon.

Il existe également un jardin écolier au parc de Gerland : l’association Les Cultivateurs proposent aux jeunes lyonnais des quartiers alentours de découvrir l’ambiance des jardins d’autrefois et de jardiner tout au long de l’année.

La semaine du jardinage pour les écoles, du 10 au 16 mars 2008, complète le dispositif. Durant cette semaine, plus de 330 professionnels, jardineries et graineteries de toute la France, accueillent environ 2.800 classes maternelles et élémentaires pour suivre des ateliers pédagogiques de découverte des plantes et d’initiation au jardinage.

Trois lycées professionnels sur le territoire du Grand Lyon

Ils organisent des portes ouvertes en mars, l’occasion de rencontrer les « passeurs » (professeurs) selon Gilles Clément (3) et peut-être de voir naître des vocations.

- Le Lycée d’enseignement général et technologique agricole de Lyon Dardilly, 26 chemin de la Bruyère (Tél. 04 78 66 64 00).

Internat de garçons et de filles. Anglais.

BEPA : aménagement de l’espace, spécialité travaux paysagers, productions horticoles spécialité productions florales et légumières.

BAC PRO : productions horticoles option production florales et légumières, travaux paysagers

Journée porte ouverte le samedi 15 mars de 9 h à 17 h – Vente de plantes aux particuliers, aux serres du lycée, du lundi au samedi toute l’année.

- Lycée privé sous contrat de Chessy. Maison Familiale Rurale, avenue de la Gare (04 78 43 93 94)

Internat garçons et filles. Anglais. Formation en alternance sous statut scolaire (donc pas de serre de production et pas de vente aux particuliers).

BEPA : productions horticoles spécialité pépinières, productions florales et légumières

BAC PRO : productions horticoles spécialité pépinières, productions florales et légumières, travaux paysagers.

Journée portes ouvertes le samedi 15 mars de 9 h à 17 h.

- Lycée privé sous contrat de Saint-Genis-Laval. Lycée Horticole de Lyon Pressin, 81 Chemin de Beaunant (Tél. 04 78 56 73 80)

Internat garçons et filles. Anglais

CAPA : productions horticoles spécialité pépinières, productions florales et légumières

BEPA et BAC PRO : productions horticoles spécialité productions florales et légumières

Journée portes ouvertes le samedi 29 mars de 9 h à 17 h. – Vente aux particuliers en semaine de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h, et le samedi à partir d’avril.

2Rencontres au jardin 2

La Société Lyonnaise d’Horticulture

Créée en 1844 et reconnue d’utilité publique en 1894, elle organise et propose des cours d’art floral, de jardinage, de taille, donne des conseils gratuits et publie un trimestriel, Lyon Horticole(7). Des sections spécialisés regroupent les passionnés de plantes médicinales, plantes bulbeuses et vivaces, orchidées, plantes carnivores et autres plantes épiphytes. Elle est basée au Parc de la Tête d’Or et entretient des liens étroits avec ses jardiniers qu’elle fait intervenir dans ses cours magistraux ou ses séances pratiques de taille des rosiers.

Les foires aux plantes et autres marchés aux fleurs sont certes des manifestations commerciales. Mais organisées par des associations, elles proposent aussi des échanges entre jardiniers amateurs et professionnels, producteurs spécialisés dans telle ou telle espèce, des activités pédagogiques, et communiquent sur le « jardiner durablement ». En voici quelques-unes dans les prochaines semaines.

29 et 30 mars 2008 : 21e Foire aux plantes rares de Saint-Priest


Elle ouvre la saison avec une centaine d’exposants installés dans le parc du château de Saint-Priest (Rhône). Le thème retenu cette année est celui des parfums. Bourse d’échange, conférences : Fleurs et feuillages parfumés au fil des saisons, par Nicole Grimardias, La tradition lyonnaise de la rose de 1840 à nos jours par Pierick Eberhard ; exposition Hommes, plantes et insectes par le Jardin Botanique de la Ville de Lyon.

Lieu : Parc du château de Saint-Priest – Sites : ville de Saint-Priest ; Centre culturel La Carnière

7 et 8 avril 2008 : Fête des plantes de Saint-Etienne (Loire)

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Logo de la manifestation
Cop. Ville de Saint-Etienne

Thème : Pourquoi et comment protéger naturellement les plantations des envahisseurs et favoriser les petites bêtes amies des jardins… Nombreuses expositions, ateliers pour enfants, animations avec les associations : FRAPNA, Ligue pour la Protection des Oiseaux, associations de jardins ouvriers, Association KOKOPELLI (protection de la biodiversité, production et distribution de semences anciennes issues de l’agriculture biologique et bio-dynamique), AIAPS (Association Internationale des Amateurs de Plantes Succulentes), Arte Bonzaï et le Lycée Technique Agricole de Montravel. Conférences.

Lieu : Saint-Etienne, parc de l’Europe – Sites : ville de Saint-Etienne

13 avril 2008 : 16e Fête des fleurs et des plantes à La Roche de Glun (Drôme)

Une quarantaine d’exposants. Exposition sur les Aloès, démonstration d’art floral, conseils en boutures et greffes, bourse d’échange de plantes…

Lieu : Bassin des Musards – 26600 La Roche de Glun –

Renseignements au 06 25 43 84 11

20 avril 2008 : Grézieu Nature (Rhône)

Plantes aromatiques, aquatiques, cactées, de collection, plantes vivaces et à massif, bonsaïs, graminées, agrumes, arbres, mais également de l’artisanat : poterie, confiture, création de girouettes… Bourse d’échange, avec la participation de l’association Rhône-Alpes Orchidées et Bonsaï Nature…

Lieu : Parc de Charmanon – Grande rue, 69290 Grézieu-la-Varenne – Renseignements au 04 78 57 16 05 –

Site : ville de Grézieu-La-Varenne

26 avril 2008 : 5e Printanières de Bron (Rhône)

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Programme des
Printanières 2008
© Ville de Bron

Thème : « Les bons plants au bon endroit » ou comment jardiner plus près de la nature, connaître son sol… Conseil, ateliers pédagogiques, « buvette des jardiniers… ». En partenaire avec l’association Coté Jardin et la FRAPNA

Lieu : Place de la Liberté à Bron – Renseignements au 06 62 35 78 90 – Site : ville de Bron

8 mai 2008 : 9e Nature en Fête

Foire aux plantes, produits du terroir… En partenariat avec le Centre d’Ornithologie Rhône-Alpes , Centre d’initiation à la nature du Grand Moulin de l’Yzeron, l’Association Générale d’Urbanisme et de Protection de l’Environnement. Parcours guidés avec des botanistes, exposition de photographie… Conseils par les l’Association des Jardins Familiaux de Sainte-Foy.

Lieu : Sainte-Foy-les-Lyon, site du Grand Vallon – Renseignements : 04 72 32 59 14 – Sites : ville de Sainte-Foy

10 mai 2008 : 19e Foire aux fleurs de Bessenay (Rhône)

Thème : les plantes qui vivent sur l’eau

Foire aux fleurs organisée par la mairie de Bessenay depuis 1988, concours de composition florale, avec vente de produits du terroir.

En association avec Passion bassin et la FRAPNA

Site : ville de Bessenay

16 au 18 mai 2008-03-03 : Les 7e Bons Plants de Villeurbanne (Rhône)

Invitation à découvrir le parc urbain de la Feyssine. Animations pédagogiques le vendredi ; accueil du grand public le samedi sur ces mêmes animations pour découvrir les insectes, les oiseaux de la région ou la pêche au bord du Rhône ; marché au plantes le dimanche devant l’Hôtel de Ville, ateliers poterie et rempotage.

Lieu : Parc de la Feyssine, Villeurbanne – Renseignements au 04 78 03 69 03 –

Site : ville de Villeurbanne

Voir aussi…

Du 21/03/2008 au 28/06/2008 : Cultivons notre bien-être (exposition)

Comment entretenir bien-être et santé grâce aux pouvoirs médicinaux multiples des plantes (phytothérapie, aromathérapie, cosmétologie, homéopathie, allopathie) en les intégrant dans nos pratiques de jardinage ? Telle est la principale question à laquelle le jardin botanique tentera de répondre. Pour cela, une exposition est organisée et des parcours pédagogiques autour des plantes et du bien-être dans les serres, l’arboretum et les collections vivantes du Jardin sont prévus…

Lieu : Jardin Botanique de Lyon, Parc de la Tête d’Or à Lyon – Renseignements : 04 72 82 35 00 – Site : Jardin Botanique

2Dossiers en ligne et autres lectures2

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Carte des jardins partagés
© Grand Lyon

1/Annuaire typologique des jardins partagés avec spécificité, adresse, contact, superficie et nombre de participants pour chaque jardin retenu. Réalisé par Le Passe-Jardins et la Mission écologie du Gand Lyon dans le cadre de l’Agenda 21 du Grand Lyon. L’annuaire est téléchargeable dans son intégralité.

2/Quand les jardins collectifs donnent une leçon de vie à la ville : jardins ouvriers, familiaux et partagés, un article de Sandra Decelle et Catherine Panassier, de 2006, mais toujours d’actualité, qui met en lumière le foisonnement d’initiatives jardinières sur le Grand Lyon.

3/La sagesse du jardinier de Gilles Clément, ingénieur agronome, jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, auteur de l’expression jardin planétaire, car la finitude biologique nous amène à considérer la biosphère comme ce nouvel enclos, c’est-à-dire la circonscription à l’intérieur de laquelle se joue la vie.

4/Le renouveau du jardinage associatif populaire en Rhône-Alpes, un numéro de 2000 de La Tribune Fonda en Rhône-Alpes qui s’intéresse à cette dynamique dans sa fonction d’éducation à l’environnement et de lieu d’insertion et de sociabilité, ainsi qu’à l’implication des retraités.

5/Cahier des jardins Rhône-Alpes : Jardinage et handicap n°4 et Jardins familiaux n°2 consacre son n°4 aux initiatives contribuant à permettre aux personnes handicapés soit de visiter les jardins adaptés à la mobilité réduite ou à la déficience visuelle, soit de jardiner. L’association Le Trèfle à Quatre Feuilles propose depuis 1998 des activités pour les personnes handicapés avec deux jardins dans le Grand Lyon, à Bron et à Ecully.


Lyon-Horticole
6/Des premiers jardins ouvriers à l’expérimentation de la construction sociale, 1895-1908, un article de Bernard Rivaton dans Créations et solidarité dans la grande ville ouvrièresur l’histoire des jardins ouvriers de Saint-Etienne.

7/Lyon-Horticole

8/Jardins , un dossier de la revue Urbanisme, 2005 ; contient un article de Laurence Baudelet « Les jardins partagés : un nouvel espace public ? ».

9/Jardins Citoyens. Dossier réalisé en 2003 par le Grand Lyon, le CAUE du Rhône et l’association Le Passe-Jardins. Propose des définitions précises des diverses formes de jardins solidaires et une méthodologie pour les porteurs de projets, du montage du dossier de subvention à la mise en œuvre, avec de nombreux contacts utiles. Bibliographie.

En vue d’une conférence prochaine sur “la nature en ville”, j’aurai besoin d’informations concernant la maison possédée par René Tavernier durant la seconde guerre mondiale, où il a hébergé Aragon et Elsa Triolet (Parc Chambovet). Voir

Je suis à la recherche de l’information suivante : que représente la production agricole des jardins de particuliers dans la totalité de la production agricole française. Savez-vous où je peux trouver des données statistiques ou des graphiques ? Voir

Est-il possible, à notre époque, de mettre sur pied une sorte de plan de quasi-autonomie alimentaire à l’échelle familiale ? Voir

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