Meursault, contre-enquête

Nous écoutons alors, captivés, la version du frère de la victime, « l’arabe ».

Sauf qu’il ne s’agit pas de n’importe quel meurtre mais de celui brillamment retranscrit par Camus dans l’Étranger.

Nous décentrons alors notre manière d’appréhender une même réalité, les identités de l’Algérie contemporaine, le passé colonial de la France, le pouvoir de l’écriture.

Une contre-enquête savamment construite, toute en pudeur et en humanité.

Une contre-enquête qui pousse également à une relecture de l’Etranger.

Eclairant !