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Greenland

Steinfest, Heinrich

« C’était il y a quarante ans. Le nouveau siècle et donc le nouveau millénaire venaient d’avoir dix ans. Et moi aussi. J’aurais toujours le même âge que le siècle dans lequel je vivais. J’aimais l’idée que non seulement je serais toujours du même âge, mais aussi qu’en théorie du moins je pourrais lui survivre. »

Vivant à Stuttgart, Heinrich Steinfest est considéré outre-Rhin comme un auteur culte de roman policier.

Requins d’eau douce est son titre le plus connu.

https://www.babelio.com/users/AVT_Heinrich-Steinfest_3019.jpeg

Avec Greenland, l’auteur sort du thème policier pour nous emmener dans une narration de science-fiction étrange et envoutant.

Mais classer un tel écrit reste assez difficile.

Théo, enfant de dix ans, est le témoin de l’apparition d’un store d’où émane une lumière verte sur sa fenêtre de chambre.

Il a beau cacher ce store, la nuit venant, il réapparait et diffuse, encore et encore, sa lumière verte.

Intrigué Théo regarde par le store, et ce n’est pas le paysage de sa ville qu’il contemple mais un paysage marin où une bande d’hommes à lunettes de vue le scrutent du rivage.

La plus étrange vision est cette fille qui court sur un tapis roulant. Théo en est certain, sa mission est de sauver la fille car pour lui elle est en danger.

Alors, Théo plonge dans le store et pénètre dans ce monde parallèle où il devra accomplir un étrange destin.

Et toujours à ses trousses ces hommes aux jumelles figées.

Greenland n’est pas que ce plongeon dans ce monde vert. Théo va revenir assez rapidement pour vivre une belle vie dans le monde réel.

Mais la réalité est-elle ce que l’on pense ?

Théo grandira toujours avec cette sensation d’être d’ailleurs. Jusqu’au jour où …

 

Greenland est un roman captivant. La description des aventures dans le monde vert sont d’une étrangeté vibrante. La critique a vu là, une représentation à la Kafka où l’existence est une interrogation constante.

Greenland est un roman où l’on se perd.

Le dernier chapitre éclaire tout le récit, une conclusion où tout s’emmêle, mais quelle émouvante fin.

A lire d’un trait.

 

http://www.elishean.fr/wp-content/uploads/2014/11/univers-parall%C3%A8les.jpg

Voir dans le catalogue de la BML

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