L’Influx évolue

À partir du printemps 2026, vous découvrirez une nouvelle formule : des sélections thématiques directement intégrées au site web de la BmL, actuellement en cours de refonte.

D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment

Merci pour votre fidélité et à très bientôt sur bm-lyon.fr !

logo-article

Ears

Kaitlyn Aurelia Smith

C'est sur un beau tapis sonore tissé en grande partie à l'aide du retors synthétiseur Buchla, que l'américaine pose sa voix fantomatique. On ne peut plus dire que l'exercice de retro futurisme est original, mais le résultat est ici suffisamment intemporel pour éviter la case 'hipster'.

Kaitlyn Aurelia Smith nous emmène à chaque titre dans un labyrinthe électronique, nous lâche, avant de nous proposer un chemin inattendu, vers un autre univers. Beaucoup de maîtrise dans cet art de l’équilibre précaire, de la poésie aléatoire, bien épaulée par un studio rempli de synthétiseurs modulaires qui se nourrissent d’accidents, et dont les moindres soubresauts engendrent la surprise. Quelques ‘vrais’ instruments complètent cet arsenal, comme la flûte, la clarinette, le sax ténor…

En interview elle évoque volontiers Terry Riley comme une influence, et cela s’entend tout au long du disque, comme par exemple sur ce titre :

La voici à l’oeuvre dans son studio :

Voir dans le catalogue de la BML

Tags

Partager

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *