Ears
Kaitlyn Aurelia Smith
lu, vu, entendu par La COGIP - le 04/11/2016
C'est sur un beau tapis sonore tissé en grande partie à l'aide du retors synthétiseur Buchla, que l'américaine pose sa voix fantomatique. On ne peut plus dire que l'exercice de retro futurisme est original, mais le résultat est ici suffisamment intemporel pour éviter la case 'hipster'.
Kaitlyn Aurelia Smith nous emmène à chaque titre dans un labyrinthe électronique, nous lâche, avant de nous proposer un chemin inattendu, vers un autre univers. Beaucoup de maîtrise dans cet art de l’équilibre précaire, de la poésie aléatoire, bien épaulée par un studio rempli de synthétiseurs modulaires qui se nourrissent d’accidents, et dont les moindres soubresauts engendrent la surprise. Quelques ‘vrais’ instruments complètent cet arsenal, comme la flûte, la clarinette, le sax ténor…
En interview elle évoque volontiers Terry Riley comme une influence, et cela s’entend tout au long du disque, comme par exemple sur ce titre :
La voici à l’oeuvre dans son studio :
Voir dans le catalogue de la BML
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