Vasectomie

- temps de lecture approximatif de 2 minutes 2 min - Modifié le 05/11/2016 par Sabine Bachut

Demandez autour de vous : quels sont les moyens de contraceptions existants ? On pense : pilule, stérilet, préservatif, ligature des trompes... Mais rarement vasectomie. Pourquoi ?

vasectomie2
vasectomie2

La contraception version masculine n’est pas une évidence. Considérant que la responsabilité de la grossesse incombe à la femme, la société considère que c’est surtout à elle de faire attention. Point de vue qui reflète bien les dissensions sociétales autour de la perception des rôles de chaque sexe. Cependant, de timides avancées dans le domaine de la contraception masculine existent :

“Pour l’heure, l’industrie pharmaceutique a su créer quelques contraceptifs masculins expérimentaux, mais ceux-ci présentent des inconvénients. Par exemple, un des composés empêche bien la fertilité, mais n’est pas très soluble, donc il ne peut pas être pris par la bouche. Personne ne veut s’injecter un produit avec une aiguille une fois par jour ou une fois par semaine pour une majeure partie de sa vie, soulève le Dr Gunda I. Georg. Un autre composé expérimental existant peut être pris oralement, mais n’est pas très sélectif en termes de cibles cellulaires dans l’organisme et pourrait causer des effets secondaires.” d’après le Magazine Sciences et avenir.

En ce qui concerne la vasectomie, certains hommes y pensent sérieusement. D’une part, parce qu’ils ont conscience que prendre une pilule tous les jours pendant 30 ou 40 ans est une sacrée contrainte, d’autre part, parce que leur compagne supporte difficilement les effets secondaires de la pilule. Par ailleurs, certains ne souhaitent tout simplement pas ou plus avoir d’enfants.

Généralement irréversible, cette opération de stérilisation masculine consiste à sectionner ou bloquer chirurgicalement les canaux déférents qui transportent les spermatozoïdes. Très méconnue et angoissante pour certains hommes, il est cependant parfois difficile d’y accéder, certains praticien(ne)s refusant d’opérer et voire même d’en parler avec leurs patients. Pourtant “L’article 26 de la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 stipule que toute personne majeure est en droit de demander une stérilisation contraceptive.

Martin Winckler référence sur son site les praticien(ne)s acceptant de pratiquer l’opération.

L’opération dure une demie-heure maximum, pratiquée sous anesthésie locale. Elle consiste à bloquer ou sectionner les deux canaux transportant les spermatozoïdes. Rapidement efficace, elle est opérationnelle au bout de quelques éjaculations permettant d’évacuer les spermatozoïdes résiduels. Elle n’a aucun effet sur le fonctionnement normal du pénis. Indolore, on peut cependant noter une petite douleur brève lors de la cicatrisation des incisions. En résumé, une opération relativement aisée à pratiquer.

Pour finir, vous pouvez parcourir la réponse du Guichet du savoir sur cette thématique.

Partager cet article