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La Tour de Bise

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - par dcizeron

Alfred Reverdy, photographe amateur et heureux propriétaire d’une Delage, sillonne l'Ain, l'Isère et la région lyonnaise, précurseur d’un tourisme local. Il se rend aussi régulièrement dans le Forez, terre d’origine de sa belle-mère Annette dite Julie Greliche. Le 20 mai 1934, il s’arrête à Cervière, dans la Loire, devant la porte de Bise.

Alfred Reverdy, BML, P0902 D2-10 04
Alfred Reverdy, BML, P0902 D2-10 04 Cervière, la porte, Alfred Reverdy, Bibliothèque municipale de Lyon / P0902 D2-10 04

Le Docteur Jacques Barbier, auteur du Petit guide historique de Cervière, décrit ainsi l’arrivée à Cervière :

« Lorsqu’on arrive à Cervière par la route de Noirétable, on aperçoit d’abord l’arcade double qui encadrait l’une des portes de la vieille ville.

Elle s’appuie à gauche sur une tour couverte de tuiles, à droite sur un pan du mur où l’on a placé, à l’intention des visiteurs, un panneau informatif. Un plan du village, le nom des anciennes rues et les principaux sites ou monuments se trouvent sur un autre panneau situé sur la gauche avant d’entrer dans le village.

Cette porte que l’on appelait autrefois ‘Porte de Bise » parce qu’elle s’ouvre du côté du vent froid dominant, a reçu plus tard le nom de Puy-Magnol, du nom de la montagne qui lui fait face, le puy s’élevant au-dessus du petit village de Magnol.

L’arcade est formée de deux arcs qui se rejoignent en forme de lancette, caractéristique du style ogival de l’ancien temps. Ils encadraient une lourde porte en bois, que l’on fermait la nuit pour protéger la ville contre les voleurs ou les envahisseurs. En poursuivant après l’arcade, on remarque à droite une maison ancienne avec sa façade ornée de belles fenêtres et sa pittoresque cour intérieure. »

Cervière, la porte vue de l’intérieur, Alfred Reverdy, BML, P0902 D2-10 05

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