A redécouvrir

Road movie / Hystery Call (2016)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - par Alfons Col

Alors qu’un label russe se charge de ressortir des inédits et démos de leurs débuts, revenons sur Hystery Call, une des formations des plus emblématiques de notre scène locale.

En quatre albums, vingt-cinq ans de carrière et surtout plus d’une centaine de concerts, les Lyonnais restent dans le coeur des fans une super formation scénique, que l’on suit avec plaisir à chaque remise en selle.

Avec ce dernier album en date, le groupe remet d’entrée les pendules à l’heure. Non ils n’ont pas vieillis et oui ils sont toujours capables de balancer des titres furieusement rock’n roll et efficaces ! Si leur album précédent (Nothing’s like home) avait pu paraître trop mou à certains, ce Road movie permet de renouer avec certains de leurs démons favoris MC5 (couch revolution),  Sonics (Monsters in Tuxedo), la surf (Invasion of the surfing aliens…), Black Sabbath (Bombing my paradise)  sans oublier le bon vieux rockabilly (last jive).

Formé autour du couple Mathias Von Bugovitch (Bugo) à la contrebasse et au chant et de Miss Alex (guitare et chant) le combo propose des compositions personnelles empruntes de beaucoup de références.

Ils assument une culture musicale regroupant tout ce qui compte de rock’n roll, rockabilly, garage, heavy rock ou autre alternative country. Sans jamais plagier leurs pairs, ils nous font voyager à un train d’enfer à travers toutes les variantes d’un rock ‘n roll pur et dur, créant ainsi un album varié mais sans concession à coups de riffs acérés, de contrebasse slappée et de chant « hormoné ».

Pourvu que cette remise en lumière les décide à reprendre la route.

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