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Un nouveau droit international écologique

habiter autrement la Terre

Emmanuelle Tourme-Jouannet

« La force de frappe juridique » en faveur d’un biocentrisme juridique.

Derrière l’aspect érudit de cet essai de droit international se cache en réalité un livre étonnamment accessible et revitalisant sur le rôle que peut et doit jouer le droit au service du vivant au sens large.

Spécialiste en droit international et philosophie du droit, Emmanuelle Tourme-Jouannet s’inspire de l’Ethique de la considération et la Phénoménologie de l’habitation de la Terre de la philosophe française antispéciste Corine Pelluchon. Ici, on suit l’un de ses cours sur le rôle que peut jouer « la force de frappe juridique » en faveur d’un biocentrisme juridique. Une vision biocentriste – ou écocentriste – attribue une valeur intrinsèque aux êtres et entités vivantes (Loire, animaux, etc.) sans pour autant prôner un égalitarisme de traitement juridique entre les humains et le non humains. La juriste milite et argumente en faveur de nouveaux montages juridiques : droits bioculturels, préjudice écologique et droits de la nature.

Son sujet est de révolutionner le droit international en l’adaptant aux multiples identités de vivants pour arriver à un pluralisme juridique – reflet du pluralisme du vivant –  à partir de l’identité commune d’être vivant sur terre et à l’encontre d’un antropocentrisme et son monde agonisant. Revigorant !

Voir dans le catalogue de la BML

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