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Turner ; Brevissima, 103 regards

Marius Constant

C'est d'un orchestre américain que nous vient cette redécouverte de Marius Constant, compositeur français d'origine roumaine mort en 2004. Génial touche à tout, et moderne hors des modes, il subsiste au générique de la série Twilight Zone, dont il avait composé le thème. Sa musique d'orchestre nous révèle un architecte de la couleur qui ne déparerait pas aux côtés de Dutilleux.

Plutôt que de grands développements, Turner procède par des touches d’orchestre. Des séquences fourmillantes ou retenues, prises dans de superbes combinaisons de timbres.

Brevissima est une courte symphonie, aux airs d’esquisse monumentale. L’oeuvre compacte de micro-événements, des humeurs passagères, des allusions musicales subtiles dans une masse d’orchestre.

Plus bavard, 103 regards est un concerto pour violon qui laisse l’instrument en majesté tout du long. Léger et frémissant, l’archer d’Olivier Charlier virevolte au dessus d’une mer de timbres. C’est le babil d’un oiseau espiègle et gracieux, qui se joue des reflets de l’orchestre.

 

Voir dans le catalogue de la BML

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