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Toute la douceur du monde

Didier Lévy, Sibylle Delacroix

La maman de Lola dessine, et ça tombe bien : Lola aussi adore dessiner. Mais là où Lola s’enthousiasme et pratique avec bonheur, la maman essaie en vain, s’impatiente et se décourage. Qu’est-ce qui la rend si maussade ? Une jolie petite histoire autour des liens mère-fille se dénoue alors, et petit à petit, Lola découvre que sa maman a vécu des choses tristes lorsqu’elle avait son âge. Qu’importe : c’est leur amour des crayons, et leur amour mutuel qui les liera plus que jamais.

Toute la douceur du monde est un premier roman tout en sensibilité sur les violences interfamiliales. Y sont disséminés de beaux moments en famille, vécus grâce au dessin. De jolies illustrations en bichromie célèbrent, sur toutes les pages, une joie de vivre retrouvée, malgré tout ce qui a pu être cassé. L’auteur évoque avec finesse et tendresse le sujet délicat – et finalement rarement abordé – des violences  subies par les parents durant leur enfance.

Un extrait :

« – Dis, elle dessinait beaucoup, maman, petite ? – Elle dessinait tout le temps, ta maman. Elle avait toujours un crayon à la main, même à table. Ton grand-père, ça le rendait fou. Une fois, il est entré dans une colère noire : il lui a arraché le crayon des mains en hurlant et il l’a cassé en deux. Net. »

Didier Lévy, l’auteur, écrit depuis longtemps et avec succès des albums pour enfants, dont le joli Aspergus, ou la série La Fée Coquillette. Sibylle Delacroix aime aussi les dessins et ses crayons semblent avoir apprivoisé la douceur. Cela se voit dans les albums qu’elle illustre comme Ma Grande ou encore L’heure de la sieste.

Voir dans le catalogue de la BML

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