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On l’appelait Vermicelle

Fanny VELLA

Lorsque l’enfance rime avec souffrance et résilience…

Malgré quelques longueurs et maladresses, cette bande-dessinée aborde avec justesse la question des « violences éducatives ordinaires ». Les couleurs de l’album, douces comme l’enfance, semblent mieux souligner par contraste les violences éducatives de la part des parents, éducateurs ou nourrices tout au long du récit.

Vermicelle utilise son fort pouvoir d’imagination comme moyen d’évasion. Cela lui permet une forme de dissociation d’avec la réalité. Au-delà des abus d’autorité, le difficile sujet des abus sexuels sur mineurs est suggéré en une vignette. Le sujet du handicap, lui, est nettement développé grâce à l’arrivée dans la famille de sa petite sœur. Cela génère une relation très ambivalente entre les deux sœurs. Mais beaucoup d’amour tout en retenue.

De telles violences éducatives ont parfois des conséquences désastreuses pour ces enfants arrivés à l’âge adulte. Comment Vermicelle s’en sortira-t-elle ? Trouvera-t-elle sa place dans le monde ?

Voir dans le catalogue de la BML

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