Oh Dear

Isolde Lasoen

lu, vu, entendu par Luke Warm - le 06/05/2023

Une nouvelle pépite en provenance de Belgique

Isolde Lasoen est une batteuse formée au jazz au conservatoire de Gand, qui avant de se lancer dans une carrière solo a été batteuse, vibraphoniste et choriste dans le groupe Daan (mais aussi pour Absynthe Minded ou Sophia). Oh dear, sur lequel elle alterne chant en anglais et en français (mais aussi 3 instrumentaux) est son deuxième album après Cartes postales (2017).

Isolde Lasoen apprécie particulièrement les musiques de films et le son vintage mais soigné de la chanson des années 70, les orchestrations luxueuses. Et cela s’entend sur Oh dear, pépite de pop orchestrale et cinématique.

L’album s’ouvre sur le titre “Oh dear“, morceau groovy tout en cuivres et vibraphone, suivi d’un duo, “Douce mélancolie“, avec Bertrand Burgalat, autre chantre de la variété de qualité. Un duo, gainsbourien, à la patine rétro mais raffinée : cordes enveloppantes, basse ronde,…

“Capricorn avenue” est une cavalcade jazzy et psychédélique (guitare wah wah, cuivres, solo de clavier…) et fait penser à Lalo Schifrin et à sa BO pour Bullitt.

Les titres se succèdent ainsi jusqu’au très indie-pop “Ghosting“, aux légères touches électroniques et au final lancinant “Muse au musée“, aux arrangements rappelant François de Roubaix ou Henry Mancini.

Isolde Lasoen, qui a écrit et composé tous les titres, revisite avec fraîcheur ses nombreuses influences (jazz, chanson, musiques de film) en un melting pot (pop ?) jouissif.