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Nous vivions dans un pays d’été

Lydia Millet

Des adolescents confrontés à l'Apocalypse

Une maison de vacances où tentent de cohabiter parents et enfants. La chose n’est pas aisée. D’un côté des adultes qui semblent uniquement préoccupés par la dose d’alcool et de drogue qu’ils sont capables d’ingurgiter jour après jour. De l’autre, des enfants, honteux d’être cette progéniture et qui se carapatent à la première occasion. Dans leurs multiples excursions, ils montrent pourtant un caractère raisonnable bien loin des clichés qu’on pourrait donner à cet âge particulier qui définit l’adolescence.

Mais bientôt la tempête se lève, une tempête apocalyptique qui annonce la fin du monde moderne, celle qu’on nous avait promis depuis des décennies. Du temps, les adultes en avaient à revendre pour se préparer, pour l’éviter même. Ces générations avaient toutes les cartes en main mais ont préféré s’aveugler, s’enfermer dans un scepticisme irrationnel et se pelotonner dans un petit confort inutile.

Maintenant que la guerre et la mort sont à la porte, les ados se rebellent acceptant de se débrouiller seuls plutôt que d’avoir à supporter ces ramassis d’incapables obsolètes et fainéants.

Voir dans le catalogue de la BML

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