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Mon ancêtre l’esclave

un film de Frédéric Senneville et Thierry Derouet

L’abolition de l’esclavage en mai 1848 s’accompagne d’une circulaire qui ordonne de recenser la population et de donner un nom à chaque affranchi, en sachant que cette population comptait plus de 160 000 personnes en Martinique et en Guadeloupe.

Les fonctionnaires de l’Etat civil font rarement appel aux affranchis eux-mêmes pour exprimer leur souhait de patronyme. Dans la majorité des cas, le répertoire des officiers s’inspire des références géographiques et bibliques ou des noms provenant des mythologies grecque et latine pour les plus cultivés.  Les agents se montrent souvent irrespectueux voire méprisants dans leurs choix et attributions de noms aux nouveaux citoyens.

Le documentaire contient des extraits du court-métrage de Luc Saint-Sernin, « Le premier jour » qui raconte une journée de travail de l’officier de l’Etat civil du Ministère des Colonies. Les scènes du film dialoguent avec les témoignages des descendants d’anciens esclaves à la recherche de leurs racines et de réponses aux questions liées à leur identité complexe et difficile à porter.

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