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Lost marbles

Alvin Curran

Alvin Curran est un musicien rigoureusement inclassable. Ou bien disons qu’il est un beau rejeton de l’avant-garde nord-américaine,, un « maverick » à grandes oreilles. Ou encore, un de ces évadés sonores, bricoleurs protéiformes trempés de Beat generation et de John Cage..

Après le minimal-acid-ambient des Solo works des années 70, Lost marbles propose un impossible panorama de la vingtennie suivante…


On y trouve des formules répétitives et du piano rêveur (Inner Cities), du collage bien dosé (Pittura Fresca) ou plus dada (Toto Angelica).


On se baigne de la musique naturaliste des Maritime rites. Soit une série d’improvisations effectuées par John Cage, Pauline Oliveiros et autres joyeux sonoristes.. dans un paysage marin, avec ses cornes de brumes, cloches de navire et chants d’oiseaux.


Romulus et Remus réunit les appels des loups et ceux des vents dans un puissant concert primitif, free ou glaçant… Endangered species est une suite jazz, et un plaisant exercice de filtrage, d’annotation sonore et d’improvisation contrôlée au Disklavier. Et du jazz encore dans le bastringue étouffé d’Erat verbum John..

Bref, une délicieuse suite sans queue ni tête mais non sans art, un cabinet de curiosités à soi tout seul.

Voir dans le catalogue de la BML

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