Lire sous l’occupation
Jacques Cantier
lu, vu, entendu par Dpt Civilisation - le 01/02/2019
« Avril 1942. Une jeune fille traverse Paris pour se rendre au domicile de Paul Valéry. Elle vient récupérer le livre dédicacé de l’auteur à son attention. Le prestige de l’écrivain, l’attachement à l’objet livre permet de comprendre la force des liens qui s’établissent pour le lecteur des années noires entre le texte et sa propre expérience. Elle révèle l’intensité particulière que le contexte de guerre donne à la vie culturelle quand quelques semaines plus tard, la jeune fille en question devra coudre sur sa veste la sinistre étoile jaune »
C’est sur ces lignes que débute cette étude de l’histoire du livre, des lecteurs, et de la lecture en France de 1939 à 1944.
L’auteur évoque de façon très documentée, des thèmes comme les genres littéraires prisés de l’époque, le rôle de Vichy dans la diffusion et l’orientation des ouvrages publiés, ou la place de la Résistance dans la diffusion des œuvres clandestines.
Ainsi, malgré la période noire que travers le pays, la vie intellectuelle et littéraire reste profondément active, voire même nécessaire puisque comme le dit J. Cantier, « lire c’est vivre ».
Voir dans le catalogue de la BML
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