L’épée du vaillant

Stephen Weeks

lu, vu, entendu par Pam - le 18/09/2024

Attention, ça va couper !

Attention ! Nanar culte ! Vous avez aimé Sean Connery en costume SM rouge dans Zardoz ? Vous hallucinerez en le (re)découvrant en Bioman (le désopilant article de Nanarland à lire absolument établit la même identification) vert médiéval lanceur de défi aux chevaliers bien fatigués et endormis sur leurs anciens lauriers du Roi Arthur.

Comme les chevaliers sont muets de paresse puissance 1000, c’est Gauvain (Miles O’Keeffe, affublé d’une perruque blonde paille aussi flatteuse que son jeu expressif très limité), tout jeune écuyer, qui s’y colle et décapite le chevalier vert qui se révèle doté de pouvoirs magiques considérables puisqu’il réunit aussitôt sa tête et le reste de son corps, et hop !

Commence alors le périple initiatique de celui qui n’a pas encore assez de testostérone pour être un homme, un vrai. Parce que c’est quand même le but de l’histoire : qu’un petit garçon pas bien dégourdi devienne un grand costaud.

Ça part dans tous les sens : Jolie mademoiselle sexy mais pure coincée dans des toiles d’araignée à force d’attendre le prince charmant, donjons à inévitablement prendre d’assaut, félons moches à tuer, château qui apparaît puis disparaît puis apparaît que c’en devient un tantinet énervant, fée Morgane qui s’excite d’être changée en grenouille, …

Je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de découvrir cet ovni cinématographique dans lequel, en plus de Sean et Miles, de plus ou moins grandes pointures telles que Trevor Howard, Peter Cushing, Cyrielle Clair, Ronald Lacey, David Rappaport, John Rhys-Davies et Leigh Lawson ont réussi à en sortir vivant.e.s !

Une épée vaillamment kitsch qui décape hit !