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La mer sans étoiles

Erin Morgenstern

Si vous voulez savoir où est la lune quand elle est absente la nuit, allez faire un tour à l'Auberge, l'accueil y est chaleureux, à l'abri du froid et du vent…

Dans la bibliothèque de son université, Zachary Ezra Rawlins trouve un livre mystérieux, sans titre ni auteur, sans code barre et non répertorié dans la bibliothèque. A la lecture des premières pages, il découvre qu’une scène de son enfance y est décrite. Précisément, comme dans ses souvenirs. Or, c’est un souvenir intime, que seul Zachary connait, et qu’il n’a divulgué à personne jusque-là. Il décide alors d’en savoir davantage.

C’est le début d’une quête qui le mènera à un étrange labyrinthe souterrain, sur les rives de la mer sans Étoiles.

Cette mer sans étoiles, qu’en dire ? On va ouvrir des portes, trouver des clés, rencontrer des chats, découvrir la maison des poupées, danser avec Mirabel et fuir la peintre. La mer sans étoiles est une invitation au voyage labyrinthique, une façon de découvrir la suite de l’histoire très originale.

On peut se sentir comme un personnage de jeu vidéo, où l’on découvre petit à petit les choses, les lieux, les évènements, après avoir ouvert une porte ou dérobé une clef.

Nourris de métaphores, de références littéraires, de références au milieu du jeu vidéo, des récits (pluriel) s’entremêlent pour tracer la carte onirique de cette mer si particulière.

Au-delà de son originalité dans son traitement, le livre est superbement écrit par Erin Morgenstern et aussi habilement traduit par Julie Sibony. L’exercice n’a pas dû être facile tant le vocabulaire est riche, poétique et l’œuvre extrêmement dense.

Voir dans le catalogue de la BML

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