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Imbéciles, c’est pour vous que je meurs ! …

Valentin Feldman (1909-1942)

Pierre-Frédéric Charpentier

Il y a des parcours de résistants qui marquent. A la manière de ceux de Raymond Navès ou Jean Cavaillès, celui de Valentin Feldman ne laisse pas indifférent.

« Imbéciles, c’est pour vous que je meurs ». Cette dernière phrase , Valentin Feldman l’adressera à ses bourreaux nazis qui allaient le fusiller en 1942 au Mont-Valérien.

Il avait trente-trois ans et était professeur de philosophie. Intellectuel, juif, communiste, il s’engage dès 1939 dans l’armée française et s’enrôle dans la résistance après la défaite de 1940. Il côtoie Levi Strauss, Sarte, Simone de Beauvoir ou Georges Politzer.

Après sa mort, le milieu intellectuel parisien dira « avec lui, c’est l’un des intellectuels les plus prometteurs de sa génération qui disparaît. »  Une biographie à lire … pour ne pas oublier.

Voir dans le catalogue de la BML

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