Divad
Divad
lu, vu, entendu par Juliette A - le 24/12/2025
Avec Divad, Sarah Maison nous livre un album envoûtant et poétique.
On sort parfois bouleversé de la première écoute d’un album, c’est ce qui nous est arrivé avec Divad de Sarah Maison, face à la beauté sincère et généreuse, renouvelée dans chacun de ses 12 titres.
Nous l’avions découverte avec ses premiers E.P., et notamment le titre « Western arabisant », mais c’est après plus de 10 ans de travail qu’est né son premier album Divad.
Si vous aimez le minimalisme passez votre chemin, mais si vous êtes prêts à plonger dans la flamboyance et la volupté alors cet album est fait pour vous. Il est difficile de ne pas tomber sous le charme de la voix grave et sensuelle de Sarah Maison, une voie empreinte de liberté, qui s’associe à une musique associant des sonorités d’Afrique du nord, de synth pop ou de chanson française, le tout enveloppé dans une atmosphère 60’s/70’s.
Ce premier album est un voyage dans son univers poétique très personnel, où elle livre avec générosité sa poésie bouleversante. Le premier morceau-titre, « Divad » est tout simplement renversant, dès son introduction aux percussions et mélodies orientales, qui vont crescendo vers cette explosion finale « hurle ton vide ».
C’est aussi une ode à la liberté, avec les titres « Exister » ou « Dans une ivresse » « laissez-moi donc me promener en de multiples facettes, sans me déranger, laissez-moi être », chante-t-elle avec sa si belle voix.
Certains morceaux se veulent plus introspectifs et intimes, et l’album se clôt par le très émouvant « Bonsoir », simple guitare/voix qui donne le frisson, balade dans les souvenirs meurtris d’une enfance marquée par le racisme.
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