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Couche d'ozone : vers une amélioration ?

- temps de lecture approximatif de 5 minutes 5 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

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Le 7 septembre 2006, à 8 heures 21, sur le site Futura Sciences, tombait la nouvelle : La couche d’ozone se porte mieux ! Et l’auteur de cette clameur optimiste de tresser des lauriers au protocole de Montréal, qui, en 1987, avait réglementé l’utilisation des gaz nocifs pour la stratosphère. Cette annonce, faite d’après les résultats du Georgia Institute of Technology d’Atlanta, prend à contre-pied, il faut l’avouer, l’opinion répandue. En effet, tout semblait indiquer jusque là une dégradation continue, notamment au-dessus de l’Antarctique où le « trou de la couche d’ozone » ne cessait de se creuser ; en outre, le non-respect du protocole de Kyoto par des pays aussi industrialisés que les Etats-Unis avait plutôt incité les esprits à la résignation. Mais le problème n’est pas si simple et les « optimistes » comme les « pessimistes » disposent également d’expériences convaincantes et de théories plausibles. Etat des lieux.

Vers un rétablissement de la couche d’ozone ? LA RECHERCHE n° 383, de Sophie GODIN-BEEKMAN, février 2005, p. 50 à 55 : Ce dossier fait un état des lieux du trou de la couche d’ozone au pôle sud : circonstances climatiques de son extension (chlorofluorocarbures, gaz à effet de serre, rôle du vortex polaire), moyens mis en place pour sa réduction (protocole de Montréal). Il conclut sur le rétablissement progressif de l’ozone, tout en insistant sur les circonstances très fluctuantes de cette amélioration.

Notre couche d’ozone se porte mieux ! de Jonathan TOUBEAU, article paru sur le site Futura Sciences le 7 septembre 2006. L’auteur y reprend les résultats enregistrés par les chercheurs d’Atlanta, affirmant qu’en basse altitude l’ozone a atteint un degré de régénération surprenant. Mais les causes de cette amélioration ne sont pas connues et le problème du trou de la couche d’ozone laissé de côté.

Convalescence prolongée pour la couche d’ozone de Hervé MORIN, article paru dans Le Monde.fr le 1er septembre 2006. Il avait été prévu que, grâce aux efforts consentis pour la diminution des chlorofluorocarbones, la couche d’ozone retrouverait en 2050 son niveau de 1980. Selon les estimations, ce délai doit malheureusement être repoussé de dix à quinze années, le taux de gaz nocifs pour l’ozone étant plus élevé que prévu. Quant à la régénération actuelle de la couche d’ozone, elle serait moins due aux effets du protocole de Montréal qu’à des conditions météorologiques exceptionnelles.

Réchauffement : la couche d’ozone souffle mais les vents s’essoufflent de Christophe ORLY, article paru dans Futura Sciences le 4 mai 2006. Evocation d’une légère amélioration de la couche d’ozone, tout en rappelant que ce progrès est dû autant à des facteurs naturels (absence d’éruptions violentes, variations de température de l’air) qu’aux effets du protocole de Montréal.

Environnement Canada : l’ozone stratosphérique. « Ce site offre des renseignements sur l’histoire de l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique, sur la science de l’appauvrissement d’ozone, sur le Programme canadien de protection de la couche d’ozone et sur l’approche de réglementation pour protéger la couche d’ozone, sans oublier des renseignements sur nombre de sujets supplémentaires ».

Protocole de Montréal : texte officiel. Précise les objectifs à atteindre, les obligations et les mesures auxquelles s’astreindre pour réduire l’émission des chlorofluorocarbures.

Protocole de Kyoto : texte officiel. Son objectif principal est d’inciter les principaux pays producteurs d’ozone à réduire la quantité de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère. Protocole pourtant moins scrupuleusement respecté que celui de Montréal, notamment par les Etats-Unis (bien qu’ils se soient engagés à réduire leur gaz) ; la Chine, elle, n’est pas inscrite.

Quelques ouvrages dans une perspective plus climatologique :

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Le climat : jeu dangereux
Dunod

Le Climat : jeu dangereux, quelques prévisions pour les siècles à venir, de Jean JOUZEL et Anne DEBROISE, Dunod, 2004. L’ouvrage part de la constatation d’une tendance à un réchauffement général de la planète pour faire des estimations sur les vagues de chaleur à venir et pour étudier la responsabilité des gaz à effet de serre dans cette dégradation. Il étudie également les arguments « pessimistes » et « optimistes » qui émaillent les réflexions sur le réchauffement de la planète, prenant le parti d’une prise de conscience « citoyenne » face à ce danger.

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Climat : la fausse menace ?
Carnot

Climat : la fausse menace ? de Jean-Paul CROIZE éd. Carnot, 2004. Alors que la tendance est à l’alarmisme face au réchauffement climatique, l’auteur tente de démonter quelques idées reçues persistantes : l’effet de serre a-t-il un effet entièrement négatif sur notre planète ? Les records de froid et de chaleur en France ont-ils été atteints à notre époque, ou bien avant ? La montée des eaux a-t-elle toujours été le fait de la simple pollution humaine ? Loin du pamphlet querelleur, une étude plausible et argumentée de certains préjugés et une tentative d’inscrire l’évolution climatologique actuelle dans une perspective millénaire, loin de l’immédiate actualité.

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ozone
Nasa

Pourquoi ne peut-on pas réparer directement le trou d’ozone ? de Yves SCIAMA SCIENCE & VIE n° 1053, juin 2005, P.130 : Cet article démontre l’impossibilité d’injecter l’ozone produit par l’activité humaine dans le trou de la couche d’ozone. En effet, celui-ci est dû à un déséquilibre lié à la présence de dérivés chlorés et bromés très persistants, et il faudrait, pour rééquilibrer le tout, injecter des dizaines de mégatonnes d’ozone autour du trou !

Organisation Météorologique Mondiale (OMM) : Basée à Genève, elle est « le porte-parole scientifique autorisé du système des Nations-Unies pour tout ce qui concerne l’atmosphère et le climat de notre planète. » L’OMM a notamment développé un Programme Climatologique Mondial (PCM) afin de prévoir les changements climatiques et de repérer le degré d’intervention de l’homme dans ces changements.

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La terre menacée
Hachette

La Terre menacée : un laboratoire à risques de Stephen H. SCHNEIDER, éd. Hachette Littératures, 1997. Evoque les causes et les multiples conséquences du réchauffement climatique sur l’environnement terrestre.

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