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Première à éclairer la nuit

Jocelyne Desverchère

Un livre dont le titre est emprunté à une chanson de Bashung ne peut pas être mauvais. Il ne l’est pas. Jocelyne Desverchère livre ici un roman court et précis, quadrille amoral entre le plateau de la Croix-Rousse, le souvenir d’une île natale et Noirétable.

L’histoire se résume en une opération simple : un homme, un couple, une femme, deux adultères, le temps d’une parenthèse équivoque mais que l’on referme vite, comme on peut, afin que rien ne meurt. Jocelyne Desverchère explique dans une interview qu’en commençant à raconter cette histoire, elle n’imaginait pas écrire un roman mais plutôt le synopsys d’un film. La narration en séquences successives, plus ou moins développées, en garde la trace. L’écriture quoique fragmentée n’est pas heurtée. C’est une succession des micro-événements d’une vie simple, dont l’unité réside autant dans leur caractère minuscule que dans la vigueur des sentiments. Dans Première à éclairer la nuit, Il y a quelque chose d’un naturalisme appliqué, non plus aux ouvriers et bourgeois comme dans le grand roman du XIXe, mais aux employés du secteur tertiaire du début du XXIe siècle – dialectiques individuelles et percluses.

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