Third sight

Landing

lu, vu, entendu par Luke Warm - le 26/08/2016

Un atterrissage en douceur...

Nous avions déjà remarqué il y a quelques semaines une référence du label danois El Paraiso : l’album de Causa Sui, groupe stoner des trop méconnus Jakob Skøtt, et Jonas Munk, également aux commandes du label et que l’on avait croisés au début des années 2000 derrière l’entité Limp (un, seul, très bel album édité par Morr Music). D’abord destiné à diffuser en vinyle haute qualité, en quantité limitée et selon une éthique eco-friendly les productions de Skøtt et Munk, de leurs divers projets ou de groupes danois comme Shiggajon, Papir ou Myhtic Sunship, le label s’ouvre depuis quelques mois aux productions « étrangères ».

C’est dans cet esprit d’ouverture que la label de Copenhague a donc convié le groupe américain, originaire du Connecticut, Landing, à participer à sa série Impetus, dédiée à l’improvisation et aux collaborations. Le groupe américain, actif sur la scène ambient/space rock depuis la fin des années 90, répond à l’invitation avec leur neuvième album, « Third sight », longue dérive mentale, hallucinatoire et languide en quatre étapes (dont deux très longs morceaux de plus de 13 et 14 minutes) à travers des paysages sonores où se mêlent instrumentation rock (nappes shoegaze, batterie psyché, drones, voix sous codéine..) et effets analogiques évoquant de grands espaces épurés, désertiques et sans horizon.