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Lewsberg

Lewsberg

Internet, le streaming… sont souvent accusés de détruire le marché de la musique. Mais ils ont aussi l’intérêt d’apporter jusqu’à nos oreilles de petits trésors qui seraient restés anonymes sans cela.

Il en va ainsi de l’album de Lewsberg, groupe qui a sorti son premier album en auto-production et en auto-distribution en avril 2018 dans son pays natal, les Pays-Bas. Grâce au bouche à oreille suscité sur internet et l’enthousiasme de magazines ou sites respectés comme Mojo, Brooklyn VeganBandcamp Daily, Under The Radar ou Drowned in Sound, celui-ci bénéficie aujourd’hui d’une sortie internationale.

Le quatuor composé de Arie van Vliet (chant, guitare), Michiel Klein (guitare), Shalita Dietrich (chant, basse), Dico Kruijsse (batterie) vient de Rotterdam, ville portuaire et abrupte qui reste leur principale source d’inspiration. Que ce soit pour leur nom qui fait référence à Robert Loesberg, écrivain controversé, misanthrope, nihiliste et désabusé (mort prématurément à 46 ans en 1990) ou leur son, rudimentaire et nonchalant, tout rappelle l’atmosphère rottelodamoise.

La musique de Lewsberg est sans artifice (pas de reverb, pas de delay) et directe. Leurs paroles intrigantes et pleines d’humour noir. La voix traînante, plus parlée que chantée. Mais leurs chansons sont pourtant fascinantes et intenses comme pouvait l’être le rock du Velvet Underground, de Television ou des Modern Lovers, aux riffs fougueux, au rythme fiévreux et à l’énergie mordante.

 

Voir dans le catalogue de la BML

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