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L’étrangère

Dozois, Gardner

Eh bien non, je ne comprends pas ! Je ne comprends rien du tout !

La base de ce récit est un remake du thème des amants maudits.

Mais cela ne rend pas la lecture redondante. Le sujet est traité avec une réelle virtuosité.

 

L’étrangère se décline en couleurs portuaires, en descriptions de villes, l’ancienne et la nouvelle ; en mystères d’une civilisation inconnue.

L’urbain, les paysages environnants font partie de l’intrigue du récit.

Le tout, avec des personnages intrigants, bloqués dans une vision communautaire.

 

Weinunach est une planète lointaine de la galaxie.

Les Cian ont accepté l’arrivée des humains, sans aucune difficulté.

Les terriens sont là pour le commerce, mais pour les Cian, les humains n’ont pas beaucoup d’intérêt.

Les humains sont arrogants, prétentieux comme les colons d’un temps ancien.

Sur Weinunach règne l’harmonie sociale, religieuse, politique.

 

Un jour de « l’Alantene », «  la Pâques du solstice d’hiver, l’Ouverture des Portes de Dûn », Faber rencontre Liraun Jè Genawen.

Faber est un artiste venu de Terre, Liraun est une Cian.

Elle est à l’écart des autres de son espèce, un peu rejetée, un peu rebelle.

Les interdits, les tabous vont être bravés par ces deux êtres amoureux.

Une belle idylle certes, mais, surtout, un plongeon dans la différence, dans la découverte où le langage, la culture sont des gouffres.

 

Face aux mystères métaphoriques, Faber ne peut être que l’étranger.

 

Ce roman de Gardner Dozois – nouvelliste et anthologiste inséparable de son complice George R.R. Martin – interroge le lecteur sur la notion de tolérance, d’acceptation.

 

L’obscurité règne de toutes parts, quand l’ignorance devient un fléau.

Voir dans le catalogue de la BML

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