Le son du cor
Sarban
lu, vu, entendu par BRUNO - le 04/01/2018
Ce roman écris par John William Wall sous le pseudonyme de Sarban, peut être considéré comme la première uchronie dystopique, bien avant Philippe K. Dick.
Quelque part entre La Chasse du comte Zaroff et l’île du Docteur Moreau, l’homme est ici ramené à son instinct primal. Sarban développe un message assez retors mais intelligent. La domination nazie fait régresser l’homme vers sa condition de bête.
Qu’il y soit contraint, comme les esclaves et autres femmes-chats, ou qu’il s’y plie avec bonheur comme les dignitaires nazis eux-mêmes. Sarban exorcise les découvertes des horreurs de la guerre en livrant un récit des plus improbables mais hautement symbolique de l’état d’esprit d’après-guerre.
L’Allemagne, dans l’inconscient populaire, est devenu un parangon de barbarie. Cette histoire relativement courte à l’arrivée (et traduite par Jacques de Tersac) mélange allègrement les genres pour perdre son lecteur dans un univers terrifiant où l’homme devient une proie.
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