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Echoes of Japan

Minyo Crusaders

Soupe miso à la sauce salsa

Echoes of Japan paru en 2017 est à ce jour le premier et l’unique album de Minyo Crusaders. Pourtant ce «petit» big band japonais n’a fait parler de lui en France que fin 2019, à l’occasion d’une tournée européenne et de leur passage aux Trans Musicales de Rennes.

A la première écoute d’Echoes of Japan, l’auditeur même curieux et averti a de quoi être dérouté. Et pour cause, cet album un peu loufoque est un objet musical non identifié. Les 11 musiciens nous font voyager des pentes enneigées du Mont Fuji aux paysages baignés de soleil d’Amérique latine ou d’Afrique, pour nous offrir une fusion afro-latino nippone joyeuse et dansante.

Leurs ingrédients

Pour nous faire autant voyager, ces fripons nippons ont trouvé la recette. Une recette simple avec de bons ingrédients, encore fallait-il y penser. Ils sont partis d’une base folklorique 100 % japonaise, le min’yo, qui est un chant traditionnel et ancestral utilisé à l’origine lors du labeur, des danses ou des rituels religieux. Puis les Crusaders y ont ajouté l’exotisme, la chaleur et le rythme de musiques venues de pays spécialistes du groove : la cumbia de Colombie, la salsa de Cuba, la biguine des Antilles, le funk des Etats-Unis ou encore l’éthio-jazz d’Ethiopie.

En voici un bon exemple avec le morceau Aizu Bandaisan dont les cuivres et les percussions nous rappellent que la salsa est une musique faite pour la danse quelque soit sa langue :

Les Minyo Crusaders, tels des scientifiques fous de la musique nous télé-transportent avec Mamurogawa Ondo du côté des Antilles françaises pour une savoureuse biguine :

Voilà donc un bel album, dansant et original qui nous confirme qu’une des richesse de la musique est qu’elle n’a pas de frontière. Et les Minyo Crusaders en sont de parfaits ambassadeurs.

Voir dans le catalogue de la BML

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