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Dégels

Julia Phillips

Elles sont une douzaine de femmes. Elles s’appellent Olya, Valentina, Ksyusha, Lada, Natasha, Revmira. Nous sommes en Kamtchatka, ce bout de la Sibérie russe en face de l’Alaska, qui fait tellement rêver les touristes occidentaux…

L’action du roman se déroule du mois d’août et finit en juillet, l’année d’après. Deux sœurs, Alyona et Sophia disparaissent et cette disparition, d’une façon directe ou indirecte, a une répercussion sur la vie d’autres femmes de la région, qu’elles soient russes ou indigènes. Elles ne se ressemblent pas, ni par leur condition, ni par leur origine, ni par leur tempérament. Chaque mois est consacré à une femme différente, et chaque chapitre est prétexte pour évoquer leurs condition féminine où les humiliations et le danger ne sont jamais loin. Dès le début, on ressent un trouble qui ne nous quitte pas. Ce n’est pas vraiment un roman policier, ni ethnologique, ni social, mais c’est un peu tout à la fois. C’est un roman choral, d’une grande qualité littéraire.

Voir dans le catalogue de la BML

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