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Chroniques martiennes

Ray Bradbury

« C’est un monde où l’on a une deuxième chance. Personne ne nous a dit pourquoi. Mais personne ne nous a dit pourquoi nous étions sur la Terre, non plus. ».

« J’aime l’idée d’avoir chanté l’odyssée martienne comme Homère a chanté celle d’Ulysse. ».

Ray Bradbury.

 

Vous n’avez pas lu chroniques martiennes alors que vous savez que ce titre est une référence en science-fiction. Pas de reproche car je ne l’avais pas lu non plus.

 

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Ce recueil de nouvelles de Ray Bradbury a été publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1950.

Les nouvelles ont été éditées dans des magazines de science-fiction entre 1945 et 1950. L’impression en recueil donne une homogénéité à l’œuvre qui se parcourt comme un roman.

 

[2030-2057].

 

Le récit aborde, dans une continuité chronologique, l’installation des premiers colons Terriens sur Mars qui entraine, en passant, la disparition des Martiens originels.

 

Cela ne vous rappelle pas quelque chose ?

 

Dans ce recueil, la technologie n’est pas décrite d’une manière exhaustive. Pour la seule raison qu’elle n’est pas vraiment abordée. Il y a des fusées et puis c’est tout.

Et l’évocation de Mars en tant que planète ne correspond pas aux connaissances réelles.

Mais cela n’était pas le but du récit.

L’auteur aborde, en mode observation, les aspects philosophiques, religieux, culturels sur Mars.

Que font les pionniers face à une terre nouvelle ?

Ben, pas grand-chose de neuf …

 

« On s’est mis à censurer les dessins humoristiques , puis les romans policiers, et naturellement, les films, d’une façon ou d’une autre , sous la pression de tel ou tel groupe, au nom de telle orientation politique, tels préjugés religieux ,telles revendications particulières; il y avait toujours une minorité qui redoutait quelque chose, et une grande majorité ayant peur du noir, peur du futur, peur du passé, peur du présent, peur d’elle-même et de son ombre. »

 

Mais il est évident que ces observations ne sont que l’écho de ce qui se passe ou s’est passé sur la planète d’origine de ses colons : la terre.

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« Ne me dites pas ce que je fais ; je ne veux pas le savoir. ».

 

Cette phrase de Fellini est une bonne maxime sur l’univers de ce livre.

Ray Bradbury ne voulait pas écrire une œuvre futuriste car ses observations étaient encrées dans son Amérique et sa vision du monde.

Au vue, actuellement, des tensions politiques, économiques sur la Terre. Et avec l’Australie l’Amazonie qui brûlent, Ray Bradbury pourraient élaborer les mêmes métaphores.

L’humanité est exécrable.

Rien de réjouissant.

 

« J’aime l’idée d’avoir chanté l’odyssée martienne comme Homère a chanté celle d’Ulysse. ».

Ray Bradbury.

 

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« Qui donc pourra faire taire les grondements de bête Les hurlements furieux de la nuit dans nos têtes?

Qui donc pourra faire taire les grondements de bête ? ».

Hubert Felix Thiefaine Annihilation

Voir dans le catalogue de la BML

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