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C’est ainsi que cela s’est passé

Natalia Ginzburg

Turin, années 50. Les désillusions du mariage.

Je lui ai dit : “Dis-moi la vérité”. Et il a dit : “Quelle vérité ?” […]
J’ai tiré dans les yeux.

Dès les premières lignes, tout est dit. Dès les premières pages, nous savons que Sophie est restée mariée 4 ans à Alberto, que ce dernier avait décidé de la quitter, puis y avait renoncé.

Sophie tue donc froidement son mari, prend son imperméable et ses gants pour affronter le froid turinois et nous conter la désillusion qui l’a amenée là, sa rencontre avec celui qui deviendra son époux et comment elle a dû composer avec cet homme qui en aimait une autre.

Natalia Ginzburg dresse un portrait âpre de la transformation de cette jeune fille naïve en femme triste, de cette femme banale en héroïne tragique. La réussite de ce récit implacable tient dans la langue dépouillée de l’auteur et dans son impitoyable acuité d’observation des sentiments.

Voir dans le catalogue de la BML

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