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Le vent se lève

- temps de lecture approximatif de 8 minutes 8 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

Memorial_in_Dublin.jpg
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« En Angleterre, nous ne savons rien de la guerre civile irlandaise. Pour nous, l’Irlande, c’est deux clans qui s’entre-déchirent parce que les Irlandais sont des gens qui aiment la bagarre ! On ne demande jamais si c’est une bonne chose ou non que l’Irlande soit divisée en deux. Or tout le problème est là, et il a commencé quand la puissance coloniale a imposé la partition du pays, en 1922. Cette guerre civile n’est rien d’autre qu’une lutte pour l’indépendance. J’étais donc intéressé par cette histoire spécifique, par la manière dont cette lutte visait aussi à établir les bases d’une société plus juste, pour finalement les détruire. Mais aussi par sa valeur métaphorique : ce conflit renvoie à l’histoire de nombreux pays africains, à l’Irak d’aujourd’hui. Elle a une valeur universelle ». Ken Loach extrait d’un interview accordé au journal Le Monde en mai dernier. En France non plus, on ne connaît pas grand-chose à l’histoire de l’Irlande. Le dernier film de Ken Loach nous donne l’occasion d’essayer de mieux la (re ?)-découvrir ».
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Memorial in Dublin
Wikimedia

[actu]Les faits, la chronologie… [actu]

« C’est une histoire de camaraderie et d’héroïsme dans un contexte tragique de guerre. Tout est à la fois très complexe et extrêmement simple. Il était important de revenir sur un aspect souvent méconnu de l’histoire de l’Irlande et les origines du conflit pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui. »Ken Loach extrait de conférence de presse Cannes 2006.

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Question d’Irlande
Complexe

La question d’Irlande, Par Jean GUIFFAN, Complexe
- Jean GUIFFAN retrace l’histoire de l’Irlande depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours (2001). Les faits principaux sont illustrés par des documents en annexes, suivis d’une chronologie synthétique, et d’une bibliographie et filmographie permettant d’étendre ses recherches sur la question. Les grandes étapes de cette histoire sont retracées à travers quatre grandes parties : La « question d’Irlande » : une longue mise en place ; une mauvaise solution à la » question d’Irlande » : la partition ; Une question longtemps mal règlée : l’Irlande du sud ; Une question non réglée : l’Irlande du nord.

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resistance irlandaise
Terre de Brume

La résistance irlandaise, Roger FALIGOT, Terre de Brume
- Une analyse détaillée des données historiques et politiques rédigée par Roger Faligot, ancien correspondant du journal LIBERATION. De la longue marche de la vieille IRA (1916 à 1966) , à la situation actuelle en passant par la nouvelle résistance des années 70.
Site de Roger Faligot

[actu]Sur la question religieuse et la question nationale, pour aller au-delà des poncifs… [actu]

Pour Dieu et l’Ulster. Histoire des protestants d’Irlande du Nord, Dominique FOULON, Terre de Brume
- Les protestants restent souvent les oubliés du conflit nord-irlandais . Cette communauté d’abord difficile allie l’austérité des puritains d’Ecosse à la morgue britannique. Elle est associée à l’image de l’ordre d’orange et à ses défilés traditionnels, aux pasteurs fanatiques et aux paramilitaires les plus cruels.

Or, son histoire révèle bien des aspects méconnus. Envoyés coloniser l’Irlande, et plus particulièrement l’Ulster, les protestants seront à l’origine du républicanisme dont se réclame aujourd’hui l’IRA. L’industrialisation particulière du nord-est de l’île contribua à intégrer cette région dans l’économie britannique. Plus tard, les conservateurs britanniques utiliseront les peurs de cette communauté pour combattre les velléités d’indépendance de la majorité des Irlandais. Les protestants seront alors étroitement liés au maintien de l’Union entre l’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne. Bien que se revendiquant de la « glorieuse révolution » qui défendit les libertés civiles et religieuses , les unionistes, à la tête de leur mini-état mèneront une politique sectaire qui aboutira à l’insurrection nationaliste de 1969 . Loyaux sujets de la couronne , les protestants n’hésiteront pas , parfois, à se rebeller contre elle…

Les mouvements nationaux en Irlande, 1850-1920, in Materiau pour l’histoire de notre temps, N° 43, juillet-septembre 1996
- A travers cet article, est explicitée l’intime fusion de l’identité ethnique et de l’identité religieuse en Irlande au XIX° siècle. « Le nationalisme exprime d’abord un rapport , une relation entre Etats, entre communautés, entre classes sociales. Il ne peut jamais être étudié uniquement à l’intérieur de son aire d’influence. Dans le cas irlandais, il apparaît que la cause principale du développement d’un mouvement national est d’abord la définition religieuse de l’Etat britannique et sa composante anti-catholique affirmée… »

[actu]colonialisme, postcolonialisme..[actu]

« Nous espérons que notre film constitue un petit pas dans la relation qu’ont les Britanniques avec leur passé impérialiste. Si nous osons dire la vérité sur le passé, peut-être oserons-nous dire la vérité sur le présent ». Ken Loach extrait de conférence de presse Cannes 2006

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Une relation unique
Presses universitaires

de Caen

Une relation unique. Les relations irlando-britanniques de 1921 à 2001, Par Christophe GILLISEN, Presses universitaires de Caen
- En 1921, l’Irlande du Sud quitta le Royaume-Uni pour devenir un dominion, membre de l’Empire britannique. II fallut attendre 1949 et la proclamation de son statut de république indépendante pour que les relations entre l’ancienne colonie et l’ancienne métropole commencent à se normaliser. Mais la dépendance irlandaise du Royaume-Uni dans le domaine économique et la question de l’Irlande du Nord montrèrent les limites de cette évolution. Ce n’est qu’à partir de 1973 et de l’adhésion simultanée des deux pays à la CEE que l’Irlande a pu connaître un développement économique véritable et que Londres et Dublin ont appris à gérer ensemble le conflit nord-irlandais et le processus de paix.

Un DVD




Bloody Sunday
Le 30 janvier 1972 à Derry en Irlande du Nord, une marche pacifique est organisée par Ivan Cooper du Mouvement des droits civiques. Le gouvernement britannique décrète la manifestation illégale, et envoie un bataillon de parachutistes en embuscade. Suite à quelques légères échauffourées, et dans la panique générale, l’armée britannique tire sur la foule faisant un véritable carnage parmi les manifestants.
Basé sur des faits historiques, Bloody Sunday nous propose une reconstitution quasi documentaire du fameux Dimanche ensanglanté. Respectant l’unité de temps et de lieu, le film présente, minute par minute et au plus près des différents protagonistes, la tension qui monte et le drame qui survient inéluctablement. Ce film de guerre puissant, dépouillé et d’une impressionnante efficacité, trouve toute sa force dans la volonté d’exactitude et de rigueur historique imposée par le réalisateur Paul Greengrass, ex documentariste britannique, nous laissant effondrés lorsque qu’arrive le générique de fin et que résonnent les premières notes de la chanson de U2.

Un CD

1798-1998 : Irish songs of rebellion, resistance & reconciliation

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On retrouve dans ce disque aussi bien des airs traditionnels (« Dunlavin green », « Mountains of Pomeroy »…), des poèmes mis en musique (« Easter 1916 » du prix Nobel William Butler Yeats), des discours politiques (les derniers mots du condamné Robert Emmet) que des compositions personnelles de The Alias Acoustic Band, formation menée par le multi-instrumentiste engagé Ron Kavana qui a porté ce projet pendant plusieurs années : réunir 200 ans de chansons retraçant la lutte irlandaise pour la liberté mais aussi la paix et la réconciliation. On y retrouve d’ailleurs un air dont les paroles sont un poème écrit au XIXème siècle par Robert Dwyer Joyce et qui a donné son titre (original) au film de Ken Loach : « The wind that shakes the barley ».

[actu]L’actualité..[actu]

ETA-IRA : l’apaisement ?

Parnell/O’Shea*, Indépendantiste irlandais Voir

Dublin Castle, Renseignements sur Dublin Castle Voir

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