Yesterday’s gone
Loyle Carner
lu, vu, entendu par Eric - le 24/03/2017
Un premier album, une révélation....
Certains disques possèdent ce « je ne sais quoi » qui les démarque immédiatement du flot incessant des nouvelles sorties discographiques. Un disque en remplace un autre puis un autre… Et au milieu quelquefois un joyau. Pourquoi ? Comment ? Peu importe, il suffit d’apprécier. Ainsi il n’y a, a priori, rien d’extraordinaire dans l’album de ce britannique, une pochette on ne peut plus banale, un accent british très prononcé. Sinon un flow fluide, une atmosphère jazzy-soul attachante, et peut-être un besoin quasi existentiel de partager, d’échanger… Ainsi on ne sent aucune pose derrière les punchlines du britannique, mais une émotion palpable, une sensibilité à fleur de peau, pour habiller ses doutes et des blessures familiales derrière des mélodies impeccables. A 22 ans ce jeune rappeur semble savoir ce qu’il veut. Il réalise ses clips, chante, compose, et rappe. Et alors qu’il se dirigeait vers une carrière de comédien, il se retrouve à incarner l’avenir du rap britannique. Rien de moins.
Voir dans le catalogue de la BML
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