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Superstition : histoire d’un mot

XVe-XXIe siècle

Philippe Martin

La superstition est partout, et pourtant largement insaisissable.

Le terme, hérité de la culture grecque et développé par la culture chrétienne, se retrouve en effet utilisé dans de multiples contextes, depuis les archives de la répression des sorciers et sorcières aux accusations contre les rebouteux, en passant par les écrits des missionnaires, ethnologues et autres explorateurs. Mais ce qu’il désigne ne cesse de muter, de se dérober. Philippe Martin refuse donc de se poser en arbitre, de définir ce qui relève ou non de la superstition. Ce qu’il observe ici brillamment, c’est ce qui est désigné comme superstition de l’extérieur, avant de s’arrêter sur les pratique de ceux qui sont taxés de superstition, puis sur les tentatives du pouvoir pour lutter contre ce qu’il voit comme une menace.

Voir dans le catalogue de la BML

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