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Soleil orange

Dalton

Avec "Soleil orange", Dalton invente une fusion au cordeau de la descendance post-punk. Et signe un album d'une réjouissante coolitude.

Texture dépouillée, ligne de basse en avant et guitare incisive, on est sur les fondamentaux du genre et les traces de The Wire. Pourtant chaque titre de Soleil orange creuse son propre sous-genre, et génère sa propre addiction.

On entame avec le tubesque funk-pop Pull sans manche. Inflexion vers une garage-pop plus agressive sur Abandonne, puis grosse basse à la Peter Hook sur le motorique Eblouissements. Interlude groove parlé et traînant (Non John), acid-cold sur 160, et une cavalcade électrisante en pleine Connexion

Un riff aigre, une boucle de vieille boîte à rythmes, il ne faut pas grand-chose pour habiller l’humeur sombre et ironique de Dalton, et pas longtemps pour que ce disque hante les oreilles.

Mânes minimalistes et sombres des Jeunes gens mödernes, esprits rock de Gang of Four et The Fall, welcome chez Dalton !

Voir dans le catalogue de la BML

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