
Riddle of Fire
Weston Razooli
lu, vu, entendu par Pam - le 15/04/2025
Great Balls of (Paint) Fire ou l’Odyssée de bons petits diables que l’on rêve d’accompagner dans leur quête à fond la caisse !
Trois gamins du Wyoming, deux frères et une amie, font un casse pas banal. Cagoulés, armés de pistolets de paintball, bondissants, élastiques, ils emportent une caisse dont on découvre qu’elle contient un jeu vidéo. Mais, damned !, le code parental sur la télévision familiale est activé. La mère, malade, passe un deal avec eux : s’ils lui rapportent une tarte aux myrtilles de la pâtissière Célia, ils auront le sésame. Tout joue contre eux : Célia est aussi malade et accepte de leur préparer néanmoins la tarte s’ils lui rapportent un œuf, et pas n’importe lequel, un œuf tacheté, très rare mais indispensable pour cette recette !
Une histoire folle, féerique, magique, extraordinaire commence alors pour nos trois garnements joyeusement sales, mal peignés, espiègles avec à leurs trousses une sorcière taxidermiste, son frère benêt, un cow-boy allumé et deux sœurs voyantes. La fille de la sorcière, petite fée follette craquante, va faire résistance à son clan pour aller du côté lumineux et aider le trio à accomplir sa mission.
Ce « néo conte de fées », comme le décrit Weston Razooli dont c’est le premier long-métrage, est un bijou de poésie, à la fois récit merveilleux et mythe au sein d’une forêt magique. Tourné en 16mm, ce qui donne un grain particulier, ce film est un flamboyant plongeon dans le monde de l’enfance libre, imaginative, rêveuse, joueuse, avide d’inconnu et d’aventures fantastiques.
Les presque deux heures passent à toute vitesse ! A la fin, on a envie que cela continue tellement cette madeleine inventive nous ramène à un état originel hardi, ardent, vivant, dans lequel tout est possible.
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