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Le congrès

Ari Folman

« Notre art exige de l'acteur une participation active de sa personne tout entière, et qu'il abandonne corps et esprit à son rôle. » Constantin Stanislavski

Librement adapté du roman de Stanislaw Lem intitulé Le congrès de futurologie, Le congrès met en scène une actrice vieillissante, incarnée par Robin Wright, à qui le studio Miramount Pictures fait une proposition particulière. Accepter, en échange d’une rente confortable, d’être scannée pour créer un double numérique que le studio pourrait utiliser à loisir tourner dans toutes ses productions et sur lequel l’actrice n’aurait aucun droit. Désireuse de s’occuper de son fils atteint d’une maladie neurodégénérative, Robin Wright finit par accepter. Vingt ans s’écoulent. Son double est partout, sur tous les écrans. Mais Miramount n’est plus un simple studio de cinéma. Il fait désormais partie d’un conglomérat pharmaceutique…

À l’heure où les stars prêtent volontiers leur visage pour promouvoir des produits et que les « deep fakes » sont partout, Le congrès propose une superbe réflexion sur l’image de l’artiste et sa mercantilisation.

Voir dans le catalogue de la BML

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