
La peau de chagrin
Balzac, Honoré de
lu, vu, entendu par FK - le 02/09/2016
L’excellence de l’amour impossible et du désir inassouvi.
« Premier volet des Études Philosophiques, La Peau de chagrin, conte empreint d’occultisme, est une fable où le réalisme de Balzac se permet encore des détours par le surnaturel et où sa théorie du déterminisme n’en est encore qu’à ses débuts. La Peau de chagrin est l’un des plus célèbres romans de Balzac : il a passionné tous les âges et tous les publics. » L’œuvre d’Honoré de Balzac.
Pour La Peau de chagrin, Balzac s’est inspiré du roman de Charles Robert Maturin : Melmoth, l’homme errant, considéré comme l’apogée du roman gothique.
Même si dans l’œuvre de Balzac, le pacte n’est pas démoniaque, le résultat n’est pas si différent.
Cette nuit, Raphaël est en proie au suicide, sa vie n’est que dérapages successifs.
Il sombre dans les rues de Paris. Au hasard de son chemin, il pénètre dans un magasin d’antiquités. Et là, son destin se fixe.
L’antiquaire lui propose une sorte de peau tannée, mais il lui dit de prendre garde : « Le cercle de vos jours, figuré par cette Peau, se resserrera suivant la force et le nombre de vos souhaits, depuis le plus léger jusqu’au plus exorbitant ». Raphaël l’accepte sans savoir.
Pour Raphaël, l’amour ne peut être que pour une femme riche, voire aristocrate. Il ne peut vivre qu’à Paris, quitte à en mourir.
Mais, cela, c’était avant que la peau de chagrin rétrécisse.
La Peau de chagrin est un roman de Balzac que l’on peut conseiller aux lecteurs n’ayant rien lu de l’auteur. Ce roman fleuretant avec le surnaturel est une bonne approche des thèmes de l’auteur : Paris, la société, l’argent …
Quand au le style descriptif, l’inventaire du contenu des rayons du magasin d’antiquité est un régal.
Et quelle joie de retrouver Rastignac.
Voir dans le catalogue de la BML
Poster un commentaire