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La conjuration bancaire

pour une refonte du système bancaire et monétaire

Pierre-Henri Leroy

Dans cet ouvrage d'économie financière, Pierre-Henri Leroy dénonce le fonctionnement actuel de la banque privée « à tout faire ». Il critique notamment ses activités spéculatives qui ont un effet pervers sur l’économie mondiale. Un livre fondamental aussi pour comprendre le rôle des banques privées dans le fonctionnement de notre économie.

Ce livre de Pierre-Henri Leroy, praticien des marchés financiers et fondateur de Proxinvest , société de conseil et analyse financière française, dresse un procès très documenté du système bancaire et l’organisation financière du capitalisme mondial.

L’auteur explique et critique l’adoption dans les années quatre-vingt du modèle de la banque à tout faire, ou « banque universelle », prônée par les gouvernants et inspirée selon lui par certains banquiers.

Les crises profiteraient-elles aux banques privées ?

Pour répondre à cette question, Pierre-Henri Leroy analyse la responsabilité des banques lors de la crise de 2008 :

Ce livre explique et dénonce également les privilèges des banques privées :

Les banques bénéficient d’avantages fiscaux (avantage de la garantie de l’Etat, avantage de la dispense de TVA pour le secteur financier) alors même qu’elles continuent à spéculer.

En un mot, Pierre-Henri Leroy nous explique dans son livre en quoi la « banque universelle » engendre une concentration injuste de pouvoir et de richesses.

Pour pour remédier à cet état du marché financier, « La Conjuration bancaire » présente et recommande une réforme radicale de ce modèle.

Pierre-Henri Leroy préconise en effet le retour à une forme de séparation radicale des activités bancaires et financières, telle qu’elle s’imposait avant les années quatre vingt.

Trois « secteurs bancaires » seraient ainsi distingués :

  • Seules les banques de dépôt et crédit  bénéficiant comme aujourd’hui de la garantie de dernier ressort de l’État. Elles seraient expertes pour des marchés d’intérêt et de crédit, mais sans le droit de détenir des actifs industriels ou des actions en direct.
  • Les banques d’affaires spécialisées dans les opérations en capital seraient régulées ; elles ne pourraient plus collecter de dépôt et ne bénéficieraient d’aucune garantie de l’ Etat.
  • Enfin, un troisième secteur qui regrouperait des métiers financiers spécialisés comme l’assurance, l’immobilier, et qui serait lui aussi régulé et sans aucune garantie de l’Etat.

 

Voir dans le catalogue de la BML

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