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Journal d’une bonne

l'histoire de Félicité Lavergne

Valérie Manns

A partir de sept témoignages, de films muets et de scènes reconstituées, ce film retrace la vie de Félicité Lavergne, typique d’une domestique de la Belle époque.

Enfant d’une famille paysanne nombreuse, elle est placée comme fille de ferme puis comme bonne dans une petite ville avant de gagner Lyon, puis Paris et de devenir servante dans les hautes bourgeoisie et aristocratie. En 1900, c’est 1 million de domestiques sur 14 millions d’actifs, dont 90% de femmes, qui ne bénéficiaient d’aucun repos ni d’aucun droit. Cette domesticité généralisée, reposant sur des inégalités criantes et le triomphe du mode de vie bourgeois, fut un phénomène social glaçant, sans précédent. Enfermement, solitude et invisibilisation, humiliations et abus sexuels des maitres, ce film en dresse un tableau saisissant où la volonté de s’émanciper est omniprésente.

Voir dans le catalogue de la BML

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