James Ensor ou la fantasmagorie
Michel Draguet
lu, vu, entendu par Brigitte - le 27/06/2020
La peinture de James Ensor (1860-1949) évolue fortement : l’œuvre a une tournure classique puis devient inédite.
Au début de sa carrière à Ostende, Ensor se rapproche des impressionnistes français.
Ensuite, il conçoit une œuvre plus personnelle. À la fois ironiques, blasphématoires et tourmentés, ses tableaux marquent la prédilection du peintre pour les squelettes et les masques.
Monté à Bruxelles, James Ensor compte bien faire reconnaître son travail. L’artiste devient fondateur et membre du Cercle des XX. Le Cercle prône la liberté d’expression des artistes dans un contexte sociétal étriqué. De fait, l’œuvre d’Ensor subit de virulentes critiques mais conserve le soutien de la bourgeoisie progressiste de la capitale.
La reconnaissance tardive de son œuvre concomitante à la perte de sa créativité le conduit, par dérision, à devenir écrivain et à se présenter comme musicien plutôt que peintre.
Voir dans le catalogue de la BML
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