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It’s A Sin (série)

Russel T Davies

"That's what people will forget, that it was so much fun."

Nous sommes à Londres dans les années 80. Ritchie part de l’île de Wight pour étudier le théâtre. Colin quitte son Pays de Galles natal pour devenir tailleur. Roscoe s’enfuit de sa famille homophobe. Leur point commun ? Ils ont découvert récemment leur homosexualité. Bientôt, ils vont former une joyeuse colocation avec leurs amis Jill et Ash. Entre les problèmes familiaux, la fac, les amis, les fêtes, et les amants, un tableau plus noir va se dessiner.
Les débuts de l’épidémie du sida.



It’s A Sin est une mini-série en 5 épisodes. Se déroulant sur presque toute la décennie 80, soit chronologiquement juste avant le film 120 battements par minute (que Russel T Davies cite comme inspiration principale), elle a pour objectif de montrer la réalité des jeunes homosexuels de l’époque.

Le sida est à ce moment-là considéré comme un « cancer gay« . Si au départ, on ne comprend pas le fonctionnement du virus de l’immunodéficience humaine (le VIH, responsable du sida), on se rend ensuite compte que celui-ci se transmet notamment par voie sexuelle.
Quoiqu’il en soit, au sein des communautés gays, c’est le couperet. La stigmatisation est plus forte que jamais. La série montre que les personnages doivent non seulement faire face à la douleur du deuil, mais aussi à la nécessité de se battre pour faire valoir leurs droits. Entre l’homophobie ambiante et la violence de l’institution médicale, Russel T Davies nous montre à quel point les homosexuels touchés par le sida ont été isolés, malmenés.


Pourtant, les personnages n’ont pas prévu de se laisser abattre. Et c’est là toute la qualité de la série : malgré son caractère tragique, elle nous laisse à voir également des moments drôles et lumineux. Être gay dans les années 80, ce n’est pas que la maladie et le chagrin, c’est aussi la solidarité, la lutte, l’amitié sans faille, les rêves d’avenir, et l’optimisme qui se dessine dans les contours d’un monde qui change.

Les acteurs, tous très talentueux, naviguent parfaitement entre les différents tons et les différentes ambiances.

Aujourd’hui, le sida ne se guérit toujours pas. En revanche, les traitements antirétroviraux ont grandement amélioré la qualité de vie et l’espérance de vie des personnes séropositives.

Voir dans le catalogue de la BML

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