Gyrophare
Alex Kacimi
lu, vu, entendu par GLITCH - le 04/03/2021
Avec son voyage en pop americana, Alex Kacimi pousse sa chanson vers des rivages aussi roots qu'élégants, un pied en espadrille, l'autre en santiag, entre désert et bord de mer.
On avait avantageusement chroniqué dans ces mêmes parages Le roi Angus et Rebels of Tijuana.
Mais le vrai point commun de ces savoureuses galettes, c’était la présence d’Alex Kacimi. Aujourd’hui l’homme sort du bois pour son 2è album.
Fichtrement musical, aventureusement pop, Gyrophare brille dans le rétro.
La teinte dominante, ce sont ces ballades sixties douces-amères qui mélancollent et nonchalent à l’oreille. Des basses rondes à la Gainsbourg, dilatées de pedal-steel, pour un psychédélisme rêveur sur la lagune.
Mais sous la langueur frémit le groove d’une guitare funk que vient enivrer le vibraphone parfaitement (d)osé . Tu es de retard, mais est-ce si grave ?
Le rythme prend. C’est l’heure d’embarquer pour un road-folk country qui fait défiler les paysages, et nous surprend à avoir aimé Chris Isaak et Dire Straits..
Ivres enfin, désorientés, on se laisse aller à la trompette sinueuse, au saxo trouble, à la batterie free jazz qui nous susurre .. La nuit t’appartient.
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