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Garafia

Elias Tano

Garafia, petite commune des îles Canaries. De là, le grand-père d’Elias Tano et ses camarades sont partis pour tenter une vie meilleure au Venezuela, loin de la misère et des violences du franquisme.

Sa grand-mère, elle, est restée au village avec les femmes. A travers leur histoire, l’auteur raconte celle méconnue de ces migrants d’une autre époque, un pan oublié de l’histoire espagnole. Illustrateur et muraliste, il le fait avec un style graphique irréaliste, aux visages inspirés du cubisme et aux contrastes proches de la lithographie, mais exprimant très justement la dureté du travail, la haine des policiers à la frontière, ou la souffrance de ces femmes, remontées d’une mémoire enfouie.

Voir dans le catalogue de la BML

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