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Dernière oasis

Charif Majdalani

Parti expertiser des antiquités en Irak, le narrateur se retrouve mêlé à la grande Histoire lors de l'arrivée de l'Etat Islamique.

Le narrateur est un marchand d’art libanais spécialisé dans les antiquités du Moyen-Orient. Début 2014, il accepte d’aller en Irak expertiser des restes archéologiques pour le compte du général Ghadban. Il faudra ensuite assurer leur vente à des collectionneurs.
Il se retrouve dans une plantation d’arbres fruitiers isolée dans le nord de l’Irak,près de la frontière du Kurdistan. Il fait connaissance avec les militaires de la petite brigade stationnée-là et avec le directeur de la plantation mais apprend que son client est absent. Il va l’attendre pendant deux semaines. A force d’attendre,il finit par juste prendre plaisir à être là, dans ce lieu tranquille qui l’incite à penser au temps qui passe et à la beauté de la nature.
Peu de temps après l’arrivée du général, on apprend que L’Etat Islamique s’est emparé de villages proches. Il faut fuir l’oasis mais rien ne va se passer comme prévu. Le narrateur doit rentrer à Beyrouth sans avoir rempli sa mission. Il mettra plusieurs années avant de connaître la vérité sur ces événements.
Ce texte est présenté comme un souvenir du narrateur alors qu’il passe le confinement dû à l’épidémie de Covid-19 à Beyrouth. C’est une méditation sur l’Histoire et sur l’état actuel du Moyen-Orient mais aussi sur la nature, la crise écologique et la responsabilité des êtres humains dans l’état actuel du monde. Le style parfois poétique de l’auteur ajoute du charme au récit.

Charif Majdalani est un écrivain libanais de langue française, né en 1960. Il a écrit 8 ouvrages et écrit aussi dans la presse.Il vit et travaille à Beyrouth.

Voir dans le catalogue de la BML

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