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Concertante works volume 2

Fernande Decruck

Fernande Decruck est une compositrice et pédagogue française du début du XXème siècle (1896-1954). Moins connue que Marcel Dupré, avec qui elle étudia l'orgue et Olivier Messiaen, qu'elle eut pour élève, elle laisse une production abondante, notamment pour le saxophone. Elle passe une partie de sa carrière aux Etats-Unis.

La carrière de Fernande Decruck est très tôt prometteuse. Elle étudie au Conservatoire de Paris où elle remporte plusieurs prix. Elle y enseigne bientôt à son tour l’harmonie. Un de ses illustres élèves, Olivier Messiaen, lui dédie plus tard affectueusement une oeuvre. A partir de 1926 Marcel Dupré l’initie à l’improvisation à l’orgue, elle s’y révèle brillante. Cela lui vaudra dès 1928 une tournée aux Etats-Unis, elle retourne plus tard à New York pour une série de récitals à l’orgue. Ses débuts en tant que compositrice accordent la prééminence à trois instruments : l’orgue, son propre instrument, la contrebasse et le saxophone, dont jouait son mari au sein du New York Philharmonic sous la direction d’Arturo Toscanini.

La période américaine des Decruck voit la naissance de nombreuses compositions pour piano, orgue, ainsi qu’un concerto pour violoncelle. Elle écrit également pour les vents et fait la part belle au saxophone.

En 1937, seule avec ses trois enfants, Fernande rentre à Toulouse. Elle y enseigne au Conservatoire. A partir de 1942 elle se consacre exclusivement à la composition, notamment avec un concerto pour harpe et la sonate en ut dièse pour saxophone. Son divorce en 1950 la laisse en difficulté financière. Elle termine sa carrière au Conservatoire de Fontainebleau et meurt à l’âge de 57 ans.

  • Le Concerto pour violoncelle dans lequel s’illustre la variété de ses talents est considéré comme une oeuvre majeure de la compositrice. En voici le deuxième mouvement adagietto molto tranquillo :
  • La rencontre improbable et contrastée du clavecin et du saxophone dans l’andante des « Trianons, suite pour clavecin et orchestre » :
  • Le deuxième mouvement mélancolique de la sonate en ut dièse pour saxophone et orchestre (dédiée à Marcel Mule) est inspiré d’un chant de Noël traditionnel français (Noël nouvelet) :

Voir dans le catalogue de la BML

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