La charte d'Amiens (1906)
Publié le 10/10/2006 à 23:00
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7 min -
Modifié le 30/09/2022
par
Admin linflux
Le document : :
Voici le texte de la motion présentée par le secrétaire général de la CGT, Victor Griffuelhes, au terme du Congrès tenu à Amiens, en octobre 1906, connue à partir de 1912 sous le nom de « Charte » d’Amiens :
Le Congrès confédéral d’Amiens confirme l’article 2 constitutif de la Confédération Générale du Travail, disant : « La Confédération Générale du Travail groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat. »
Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe qui oppose sur le terrain économique les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière ….
- Charte d’Amiens
- Texte intégral de la charte d’Amiens
Mise au vote, la motion fut acceptée par les représentants de 830 syndicats ; huit votèrent contre et un ne se prononça pas.
l’histoire du syndicalisme en France au début du 20e siècle :
Le congrès de la Charte d’Amiens. 9e congrès de la C.G.T., 8 au 14 octobre 1906, et Conférence des Bourses du travail, 15 et 16 octobre,
Institut C.G.T.d’histoire sociale Au coeur de cet ouvrage (publié en 1983) la reproduction de tous les documents du Congrès et de la Conférence des Bourses du Travail qui l’a suivi : les rapports préparatoires, la sténographie des débats, les motions et résolutions votées ou repoussées. Et puis, pour en situer l’époque, tenter d’en définir la place et d’en préciser le sens des notes de chercheurs, (historiens, juristes, économistes, sociologues…ainsi qu’une contribution de Georges Seguy…
L’action syndicaliste par Victor GRIFFUELLHES,Librairie des sciences politiques et sociales Institut C.G.T.d’histoire sociale
- le Père Peinard
« le Père peinard : un journal « espatrouillant »(1889-1890):articles choisis
par Emile POUGET, Les Nuits rouges La renommée de ce fameux périodique va au-delà des milieux anarchistes. Il la doit à son style très coloré, et fort violent, utilisant un argot parisien plein de verve, dont il constitue un précieux conservatoire. Il faut cependant distinguer entre le vrai langage populaire de ces années et les créations de son rédacteur quasi unique, Emile Pouget – un des fondateurs de la CGT. Sa (re)lecture, ici proposée en chronologie, illustre ainsi l’évolution de l’anarchisme français vers le syndicalisme, à travers des événements comme le boulangisme, le scandale de Panama, les attentats à la dynamite et l’affaire Dreyfus.
Avec les ouvriers de Mazamet : dans la grève et l’action quotidienne 1909-1914,
Centre d’histoire sociale François Maspero En 1909, plus de 6000 ouvriers et ouvrières travaillent la peau brute, la laine et le cuir dans le bassin industriel de Mazamet. Les ouvriers votent en majorité à droite mais ils s’organisent en syndicats puissants qui vont rejoindre la CGT dominée à l’époque par le courant syndicaliste-révolutionnaire
- Travail de la laine a Mazamet
Permanence et actualité de la Charte d’Amiens :
l’actualité de la charte d’Amiens, P.U.F La charte d’Amiens a profondément marqué l’histoire du syndicalisme français. Ce colloque tenu à Amiens en octobre 1986 démontre la permanence et l’actualité d’un thème : celui des rapports du syndicalisme à la politique
Histoire des syndicats Dominique ANDOLFATTO, Seuil Une histoire politique des confédérations syndicales en France avec une large place faite aux portraits des acteurs et des dirigeants, de Krasucki à Nicole Notat. Le plan est chronologique et articulé autour de trois périodes, celle de l’utopie et de la réforme (1906-1947), celle des idéologies (1947-1977) et celle des mutations contemporaines.
Des articles de revues
Le syndicalisme révolutionnaire : la charte d’Amiens a cent ans, Mil neuf cent. revue d’histoire intellectuelle
deux articles : La charte d’Amiens a cent ans. Considérée traditionnellement comme un manifeste de neutralité politique, elle affirme au contraire la vocation du syndicalisme à rivaliser avec les partis et à dessiner lui-même les voies de la société future
La « charte d’Amiens » est le mythe fondateur par excellence du syndicalisme français. Mais le sens qu’elle a conservé de façon durable dans la mémoire collective est-il conforme aux intentions des auteurs de ce qui ne fut en octobre 1906 qu’un « ordre du jour » dans un Congrès fertile en rebondissements.
Consulter dans CAIRN (Portail de revues de sciences humaines et sociales en texte intégral : économie, gestion, droit, histoire, géographie, sociologie, psychologie, psychanalyse) …en test à la Bml actuellement, l’article en ligne de la revue Mouvements 2006 n°43
Syndicalisme et politique : liaison dangereuse ou tragédie moderne ? par René MOURIAUX Depuis la charte d’Amiens et même avant, le mouvement syndical français a toujours eu beaucoup de difficultés à définir son rapport à la politique….
Enfin, vous pouvez consulter dans la salle du département civilisatio de la bibliothèque municipale de Lyon :
Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Jean MAITRON, éditions ouvrières Le Maitron est une, importante collection de dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier et du mouvement social (et plus grand dictionnaire biographique en langue française), initié par Jean Maitron (1910-1987).
Livres et cédéroms
Histoire du syndicalisme en France , en Europe et dans le monde Voir
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