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Politique fictions, histoire(s) d'en rire !

- temps de lecture approximatif de 10 minutes 10 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

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La politique ne vous fait pas, ou plus rire ? Vous trouvez le débat pathétique ? A l’heure des livres-programmes, des débats d’idées, et contre la saturation du citoyen lecteur, une solution : une fiction, qui a le goût de la politique ou la politique sous l’angle de la fiction. Une tentative de faire sourire tout en véhiculant des idées, par l’humour ou la caricature.

[actu]Romans :[actu]


pacte secret
Le pacte secret, Albert ALGOULD, Pascal FIORETTO, Albin Michel, 2007.
Polar, mêlant fantastique, suspense et satire.

Un correspondant anonyme avertit Nicolas Sarkozy qu’il sera le dernier président de la République. Ségolène Royal reçoit également le même message.

Alliés pour un temps, ils se lancent alors à la poursuite d’un précieux talisman républicain.

Au cours de leur périple ils vont découvrir la terrible réponse à d’insolubles énigmes : qui marabouta Giscard ? Comment Chirac est-il devenu sourd ?

On en est là, Jack-Alain LEGER, Denoël, 2003.


on en est là

Un roman ? Une sorte de, comme l’indique le sous-titre.

Pour l’auteur, la réalité vécue est toujours plus fictive, plus délirante.

Seul le romanesque peut nous aider à comprendre le cirque politique.

Mise en scène des personnages du monde politique (J. Chirac, L. Jospin, M. Aubry) et des faits réels (les dernières élections) en les présentant avec humour sous la forme, tout de même, d’une immense mascarade.


supplément
Supplément au roman national, Jean-Eric BOULIN, Stock, 2006.

Un livre qui tire à vue sur des personnages publics et politiques.

Deux enfants de banlieues populaires se révoltent contre la société.

Entre la France d’en haut et celle d’en bas, on ne trouve que des citoyens désorientés.

Le trait est volontairement grossi.


raptus
Raptus, Diane MEUR, ed. Sabine Wespieser, 2004.
A partir de la révélation, en 2001, du passé trotskyste du Premier ministre Lionel Jospin, l’auteur réaffirme les thèmes de son premier roman : la filiation historique et familiale, les liens entre politique et religion, la question de la double vérité.

[actu]Bandes dessinées :[actu]


objectif Elysée
Objectif Elysée, Guy BIRENBAUM et Samuel ROBERTS, Seuil, 2007.

Entre politique fiction et hyperréalisme (anecdotes de pré-campagne). Depuis la victoire de Jacques Chirac en 2002, vue sur les coulisses de la vie politique française de ces dernières années, avec la guerre des chefs sur la route de l’Elysée… Le livre ne fait pas l’impasse sur les intrigues de pouvoir, les retournements de vestes et autres coups tordus. Même si l’histoire est connue, il peut se lire comme un polar.

Soigne ta gauche, Jean-Yves DUHOO, Seuil, 2007.


soigne ta gauche

L’univers de la gauche ou les coulisses du PS servi sur un ton humoristique.

Des conversations de café des militants, Arnaud Montebourg jusqu’aux primaires du PS : un éventail foisonnant d’anecdotes en tout genre.

La face karchée de Sarkozy, Philippe COHEN, Vents d’ouest, 2006.


face karchée

Imaginez, en 2098, la thèse de doctorat d’un étudiant en sciences politiques : une bd-enquête sur le sarkozysme.

Ouvrage satirique, un portrait féroce et sans concession sur le candidat de l’UMP.

Egalement une belle brochette de politiques grimaçants.

Sarko l’increvable, WILLEM, Les requins marteaux, 2006.


sarko l'increvable

Analyse de l’actualité politique dans la tradition des caricaturistes de presse du 19ème siècle.

Les grands sujets politiques des années Chirac-Sarkozy traités grâce aux dessins de presse choisis dans Libération et Charlie Hebdo…

Au moment des échéances électorales, une relecture à froid des évènements passés pour décrypter les enjeux de notre époque.

Ségolène ? René PETILLON, Albin Michel, 2006.


segolene

Recueil de dessins humoristiques sur la vie politique française et la situation internationale parus dans Le Canard Enchaîné.

Au fil des planches, on retrouve le trio des inséparables Chirac-Sarko-Villepin, auquel s’ajoute un troisième personnage récurrent, l’incontournable Ségolène.

Les dessins sont efficaces, les bulles souvent cinglantes.

Les Cromagnons de la politique, Laurent GERRA, Jean-Claude MORCHOISNE,Presses de la Cité, 2006.


cromagnons

Les présidentiables voient s’affronter des candidats, qui pour la plupart étaient déjà présents sur la scène politique il y a vingt ou trente ans : pour les auteurs ce sont de véritables dinosaures …
Humour vache qui transforme les politiques en hommes des cavernes.

[actu]Une drôlement sérieuse…[actu]

Un dossier de la revue Inculte

Un hors-série spécial élections présidentielles : journal de campagne, glossaire du vocabulaire politique, retranscription du débat d’entre deux tours, composition du gouvernement. Caustique et efficace !

[actu]… et d’autres sérieusement drôles[actu] :

Prix de l’humour politique

A partir de 1988, un « prix de l’humour politique » est décerné par le Club de l’humour politique. Il « récompense » divers politiciens français ayant prononcé la phrase la plus drôle de l’année, qu’il s’agisse d’humour volontaire ou involontaire. La remise de ce prix s’interrompt en 1997, avant de reprendre après l’élection présidentielle de 2002 sous l’égide du Press Club de France. Dès lors, ce prix est rebaptisé « prix Press Club, humour et politique ».


prix humour

Nominés 2007 :
« J’ai été longtemps un jeune conformiste, et sans doute formiste était-il de trop » (François Bayrou)
« Jack Lang avait toutes les qualités pour briguer la Présidence de la République. C’est pour cela que je l’ai chaudement encouragé à se retirer » (François Hollande)
« La France, c’est la Tour Eiffel et Jacques Chirac » (Michèle Alliot-Marie)
« Je suis peut-être nul, mais le ministre, c’est moi » (Pascal Clément)
« Montfermeil » (Jean-Marie Le Pen, répondant à la question : Si vous êtes élu Président, quel sera votre premier voyage à l’étranger ?)
« Qui vient sur la grande muraille, conquiert la bravitude » (Ségolène Royal)

Souvenir : Le Bébête show


bebete show

Le Bébête show était un programme satirique français diffusé à partir d’octobre 1983 sur TF1. L’émission resta à l’antenne jusqu’en septembre 1995.

François Mitterrand était incarné par une grenouille semblable à Kermit et nommée Kermitterrand. Jean-Marie Le Pen était Bécassine, dénommée Pencassine. Cette marionnette a une histoire : elle fait suite à un vampire arborant un casque à pointe, parlant avec un accent allemand et sortant d’un placard en fumant. L’homme politique ayant gagné son procès contre les auteurs de l’émission, la marionnette a été changée. Valéry Giscard d’Estaing a eu quant à lui trois marionnettes : la première faisait couple avec celle de Gaston Defferre et reprenait l’idée des deux vieux grincheux du Muppet Show, ce qui perdit son sens avec la disparition du maire de Marseille en 1986. L’ancien Président est alors devenu marabout, ce qu’il a assez peu goûté. Il s’est ensuite vu transformer en ouistiti à tambour. Raymond Barre est incarné en ours en peluche, « Barzi », Jacques Chirac en aigle à plumes bleues, « Black Jack », Georges Marchais incarna curieusement la transposition de Peggy la Cochonne, pour devenir « Marchie ». Ronald Reagan et Margaret Thatcher avaient leur marionnette dès l’origine, mais sans être transformés en animaux. Nicolas Sarkozy, qui fleurtait sauvagement avec son maître Balladur, était déguisé en Sarcosette.

Les Guignols de l’info


guignols

Les Guignols de l’info, baptisés à l’origine « Les Arènes de l’info », sont une émission satirique de marionnettes, diffusés sur Canal+. Créée en 1988 et encore en production actuellement, l’émission a pour but la caricature du monde politique, des médias, des personnalités et plus généralement du monde actuel.

Les auteurs, à l’aide de marionnettes de latex, s’amusent à caricaturer les personnalités médiatiques du spectacle, de la politique et du sport. Le caractère répétitif des citations et les stéréotypes des marionnettes ont permis de rendre parfois plus populaire les traits de la caricature que la personne elle-même. Les responsables politiques ont rarement critiqué cette émission de peur d’apparaître fermés d’esprit.

Les Guignols se sont inspirés de Spitting Image qui existait au Royaume-Uni, qui se sont eux-mêmes inspirés du Bébête show de TF1.


groland
Groland

Groland est une micro nation fictive, parodiant la France.

Le régime politique de Groland est une Présipauté, régime unipersonnel à responsabilité inexistante où le Président à vie est chef d’État. Les dernières élections, les Présipales, ont eu lieu en 2001. Un seul candidat (le président Salengro) s’était présenté. Un seul électeur (le président également) a le droit de vote. Par conséquent, le président a été élu avec 100% des voix.

Parmi les principaux ministères grolandais, citons le Ministère des Alcools Forts, Ministère de l’Éducation Nationale Grolandaise (soutien accordé au programme éducatif Les leçons de Toto Caca), Ministère des Morts violentes et des Châtiments corporels (M. Patatras), Ministère des Malversations et des Délits d’initiés (M. Bontuyau), Ministère de la Santé fragile et des Bubons suintants, Ministère des Transports risqués et des Routiers sympas.

Dernières dates phares :
2001 : réforme des élections présipales. Le Président vote désormais dans toutes les communes du Pays.
[actu]2007 : réélections présidentielles.[actu]

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