LABEL

Flying Nun Records

Un label indépendant à découvrir

- temps de lecture approximatif de 14 minutes 14 min - Modifié le 04/04/2018 par L3scarbille

Parler d’un label néo-zélandais éditant depuis une trentaine d'années des groupes issus d’une micro-scène pourrait paraître un peu spécialisé… pourtant il existe bel et bien un intérêt à le faire !

Outre le fait de valoriser le travail souvent minutieux d’inconnus d’ici ou de très loin, parler d’un label c’est parler d’une identité musicale : au même titre qu’un ami dont on partage les goûts musicaux ou qu’un magasin dans lequel on aime se rendre, certains labels discographiques sont le gage de choix musicaux sur lesquels on peut se reposer et qui nous permettent de découvrir de nouveaux groupes.

Flying Nun est un label fait de ce bois : c’est le pionnier dans l’édition d’une esthétique que l’on a appelé « Dunedin sound » et une référence en matière de musique indépendante et enthousiasmante.

Les artistes choisis et édités par la nonne volante* relèvent de genres ou sous genres musicaux différents et pourtant ont tous quelque chose en commun, d’uniques effluves néo-zélandaises.

C’est ce quelque chose d’indéfinissable que l’on retrouve dans l’esthétique de ce label que nous vous proposons de découvrir au fil d’écoutes choisies parmi l’immense quantité de sorties.

*(traduction littérale du nom dont le choix reste un mystère, si ce n’est peut-être en référence à cette série américaine des années 70)

Avant de commencer, un petit interlude optionnel : quelques repères spatio-temporels pour comprendre où va se situer l’intrigue.

Carte de la Nouvelle-Zélande

Source carte

 

  • La Nouvelle-Zélande est située au sud de l’océan Pacifique, à environ 2 000 km de l’Australie. Composée d’un groupe d’îles isolées avec deux îles principales (il faut compter 12 heures de décalage horaire depuis la France).

 

  • La capitale est Wellington, la plus grande ville est Auckland, Dunedin et Christchurch que nous évoquerons à plusieurs reprises dans cet article sont des villes très occidentales et étudiantes.

 

  • La Nouvelle-Zélande devient officiellement une colonie anglaise avec la signature du traité de Waitangi en  6 février 1840. Des migrants venant principalement du Royaume-Uni colonisent l’île. En 1907 la Nouvelle-Zélande est un dominion britannique et ne sera indépendante qu’ en 1947. Néanmoins, le pays reste membre du Commonwealth : la reine d’Angleterre en est la cheffe d’État.

 

  • Le 21 octobre 2016, la population est estimée à 4 725 487 habitants (soit à peu près le nombre d’habitant pour la seule ville de Sydney )

 

Sources

Naissance du label : Shepherd et Knox

Revenons à présent à l’histoire du label. Deux personnes y ont joué un rôle essentiel.

 

Chris Knox : chef de file et expérimentateur lo-fi

La Nouvelle Zélande connut aussi sa vague punk en 1977 et celui qui fut à l’origine du phénomène était un artiste du nom de Chris Knox et vivait à Dunedin.

Il ne réalise pas cet exploit tout seul : deux comparses étudiants en Arts, Alec Bathgate et Mike Dooley se joignent à l’aventure. Tous 3 fans des Damned et tout aussi révoltés, ils créent un groupe qui bouleverse les codes de la musique néo-zélandaise.

 

The Enemy à Auckland University Cafe, 1978 – Chris Knox, Mick Dawson, Mike Dooley, Alec Bathgate. Credit Photo by Murray Cammick

 

Le groupe est baptisé par Hamish Kilgour (musicien qui créera peu de temps après avec son frère le groupe The Clean dont nous parlerons ci-dessous) « The Enemy », en référence à la prononciation de l’abréviation du nom du magazine musical britannique NME dont ils sont tous grands fans.

Leur musique est créée dans l’urgence et leurs concerts deviennent rapidement mythique : ils ont beau vivre dans un endroit paradisiaque, ils ont à leur disposition un concentré de chaos et d’énergie avec un chanteur provocateur en la personne de Chris Knox qui, à la manière d’Iggy Pop, s’automutile sur scène.

Ils enregistrent 3 titres au Harlequin Studios à Auckland, en octobre 1978. Mais ils ne sortiront jamais sur disque.

Il existe cependant un bootleg de 1978, enregistrement pirate maintenant disponible sur CD-R qui donne une bonne idée de ce que ce premier groupe de punk néo-zélandais proposait à l’époque :

Comme tant d’autres punks de l’hémisphère Nord, en 1979, ils décident d’arrêter ce projet.

Précurseurs de ce qui sera identifié quelques années plus tard comme l’un des sons typique néo-zélandais, ils créent un nouveau projet, moins punk, plus garage pop tout en gardant leur côté décalé caractéristique. Le trio devient quintette, The Enemy devient Toy Love.

Le second projet ne dure pas plus longtemps (2 années)  mais quelques singles et un album sont enregistrés en 1980, le succès est plus grand encore qu’avec The Enemy.

Difficile d’imaginer qu’à l’époque en Nouvelle Zélande en 1979 on pouvait entendre de tels tubes pop :

A l’aide du sillon tracé par ces 2 groupes, la porte est définitivement ouverte à ceux qui souhaitent se lancer dans la musique en mode D.I.Y. et créer leurs propres groupes.

Lorsqu’un jeune disquaire du nom de Roger Shepherd  voyage depuis sa ville natale jusqu’à Dunedin pour les voir sur scène, la rencontre s’avère fructueuse et pérenne.

Knox va être l’un des principaux artisans de la diffusion de la musique néo-zélandaise. Multi-instrumentiste, artiste et producteur, il enregistrera de nombreux groupes pour Flying Nun, en plus des siens, créera de nombreux visuels et affiches de concerts -devenant une sorte de Steve Albiny kiwi.

 

Roger Shepherd : le dénicheur de talent(s)

Un peu plus au Nord de l’île, à Christchurch, en 1981, Roger Shepherd est vendeur dans un magasin de disques. Fan de cette scène néo-zélandaise émergente, il veut participer à l’effervescence culturelle dont il est témoin. Il décide de créer un label pour enregistrer et diffuser les groupes du coin qu’il aime.

Le premier disque qu’il édite est Ambivalence un 45 tours  de The Pin Group, un trio noise pop issu de la même ville que lui. Seules  300 copies sont crées.

Un beau titre et un petit tube local qui n’est pas sans évoquer de lointains cousins mancuniens, Joy division, dans leur post punk et les manières vocales du chanteur.

The Pin Group se séparera en 1982, après avoir enregistré deux autres singles chez Flying Nun.

Ambivalence, disque disponible à la bibliothèque, est une compilation de 2012 réunissant ces premiers enregistrements et des titres live.

 

Hamish Kilgour (The Clean) et Roger Shepherd, bureau de Flying Nun, à Christchurch, milieu des années 80 (Source photo)

 

La seconde édition du label change d’esthétique musicale : The Clean, groupe de Dunedin est un trio également mais cette fois plus pop et plus mélodique.

Ce trio local est composé des frères David (guitare et chant) et Hamish (batterie et chant) Kilgour et de Robert Scott (basse et chant), a été décrit comme « ce à quoi les Velvets ressembleraient s’ils avaient été déportés sur une île de six millions d’habitants » (Source)

 

https://www.youtube.com/watch?v=RKzbVVR90EA

Le groupe propose ce titre à une major qui n’a trouvé aucune valeur commerciale à leur démo. Cette chanson est heureusement sauvée par Roger Shepherd qui l’adore et qui investit 350 $ sur leur projet (300 $ pour un billet d’avion et 50 $ pour enregistrer ce premier single).

Succès immédiat : Tally-Ho se retrouve dans le top 20 néo-zélandais.

Ce disque se fait le tremplin du label : très rapidement d’autres groupes sont produits et le nom de Flying Nun circule au sein de la scène rock indépendante locale.

D’autres singles et EP de The Clean tel que Boodle, Boodle, Boodle sont enregistrés et rencontrent aussi un vif succès. Leur premier album ne sortira que 9 ans plus tard en 1990  : Vehicle que vous pouvez emprunter à la bibliothèque ainsi que cette compilation de 2003 qui comprend de nombreux enregistrements des années 80.

God Save The Clean (Source image)

 

Dunedin + Sound

« Une ville rigoureusement écossaise, austère et sévère, larguée au beau milieu du Pacifique Sud, comme un petit Édimbourg parti à la dérive et échoué là, par hasard ­ le hasard ayant un sacré goût. Car autour de Dunedin, tout n’est que beauté, mais d’une beauté dont on ne fait pas les cartes postales : trop tragique, trop mélancolique, trop inquiétante, cette nature-là n’accueillera jamais de Club Med. »

(Source : JD Beauvallet dans cet excellent article sur Flying Nun. )

 

Autre grand pas dans l’évolution du label, quelques mois plus tard et quelques singles plus loin, sort la compilation Dunedin Double EP réunissant 4 groupes issus de cette ville.

Poster de sortie du Dunedin EP. Source

 

The Chills, Sneaky Feelings, The Stones et The Verlaines sont enregistrés en deux semaines par Chris Knox et Doug Hood (autre grand ingénieur du son/producteur de nombreux disques de Flying) sur un magnétophone à quatre pistes et édités sous forme de double 45 tours. L’intégralité de cette compilation est à écouter ici

Un des éléments communs à ces groupes est l’importance de la musique des années 60 : à l’époque sans internet et éloignés de tout, Martin Phillipps (The Chills) explique : “Il était difficile de trouver des disques ou des instruments à cause des taxes prohibitives à l’époque. C’est une des raisons pour lesquelles beaucoup d’instruments étaient fabriqués en Nouvelle-Zélande. Les plus chanceux avaient l’occasion de voyager et de rapporter des disques de l’étranger. Nous nous rendions chez eux pour écouter ces groupes auxquels nous n’avions pas accès. Nous enregistrions des copies sur cassettes audio. A titre d’exemple, il m’a fallu huit ans pour obtenir le troisième album du Velvet Underground. Il n’y avait pas réellement de cloisonnement dans ce que nous écoutions. C’est la raison pour laquelle les membres de Sneaky Feelings étaient plus portés sur la soul du label Atlantic, d’autres étaient plus intéressés par les Stooges ou le Velvet Underground. Il n’y avait pas d’équivalent de “Top of the Pops” à la télévision, mais nous avions en revanche accès à la presse musicale. J’étais fasciné par le look des artistes dans les magazines qu’achetait ma grande sœur, mais souvent je n’avais aucune idée d’à quoi pouvait ressembler leur musique.” Source

Ces 2 disques au travers de ces 4 groupes proposent une musique qui serait la synthèse des Beatles, des Byrds, des Stooges, du Velvet Underground le tout enregistré avec une production lo-fi.

On pourrait s’essayer à le définir comme une  sorte de garage pop minimal avec beaucoup de réverbération et des guitares souvent « jangly » : son clair clinquant, dissonant et carillonnant ?

Cela ne recouvre pourtant pas la variété des formes et esthétiques musicales que l’on retrouve intégrées sous cette casquette “Dunedin Sound” : dès les années 80 cette étiquette est controversée.  Chris Knox se défendra de ce son « Dunedin » et interprète cette esthétique au seul fait qu’ils partageaient le même matériel (instruments, amplis et production).

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=pjW3MT8D9RY

 

A la base ingénieur du son lors des concerts de The Clean, Martin Phillipps y rencontre Roger Shepherd.

Il enregistre les parties de piano pour le titre Tally Ho évoqué ci-dessus et sort tout naturellement le premier EP de son groupe The Chills sur Flying Nun, ainsi que les 6 EPs suivant et leur premier album, avant d’être signés sur un label américain plus important.

Ce sont particulièrement la voix et les riffs de guitare de Phillips qui marquèrent de leur naïveté mélancolique le Dunedin Sound.

A découvrir à la bibliothèque des albums  The Chills 

 

 

La comète garage de la scène néo-zélandaise : en à peine 2 années d’existence les Stones ont tout de même eu le temps d’écrire de sacrées pépites.

Leur contribution au Dunedin Sound est sans conteste la nonchalance punk associée aux sons sixties. Le groupe le moins pop du Dunedin Double EP !

A noter : on aurait pu passer à côté d’eux, mais heureusement Flying Nun et Captured tracks ont co-édité une compilation d’EPs et de lives en 2015 qui permet de les (re)découvrir.

 

 

A l’inverse des Stones, les Verlaines sont les spécialistes des pop songs et à l’instar des Chills, se sont fait les vecteurs du son Flying Nun à l’international.

Il faut admettre que leur mélodies sont impeccables et parfaitement adaptées aux grands voyages.

 

 

Fans des Byrds, de soul music et d’Elvis Costello, ils chantent tous et célèbrent la guitare dans tout ces états.

Leurs goûts pour les compositions très produites, très mélodiques et leur travail sur les harmonies vocales font des Sneaky les plus américains des groupes Dunedin.

 

 

Quelques propositions d’écoutes des années 80 à aujourd’hui…

 

Même si le label et le “Dunedin Sound” sont indissociables et que cette association a permis de faire connaître mondialement cette scène néo-zélandaise, il serait faux de résumer l’esthétique musicale de Flying Nun à cette jangly pop mélancolique.

Durant les années qui ont suivi cette émergence, l’éclectisme a été le maître-mot du label, l’on peut néanmoins regrouper leurs éditions musicales sous des termes tels que minimales, mélancoliques, lo-fi, naturalistes, isolées, créatives, intrépides…

 

  • The 3DS : Early Recordings 1989-90

Commençons avec The 3DS : loin d’être un des groupes les plus connus du label, et pourtant de grands fans ont tenté de les faire connaître : parmi eux Superchunk, Pavement et Guided By Voices avec qui ils ont tourné aux USA et Grande Bretagne.

Grâce à la compilation « Early Recordings 1989-90 » vous pourrez découvrir démo et EP d’époque avec des qualités sonores variables et surtout pourquoi de nombreux fans de rock indépendants de tous horizons les ont tenus en si haute estime.

Disque bientôt disponible à la bibliothèque

 

Seul groupe entièrement féminin du label, durant leur 5 ans d’existence ce quintette a enregistré 3 EP mais aucun album.

Flûtes, synthés, guitares jangly et voix réverbérées, alliance de mélancolie et de psychédélisme : les Look Blue Go Purple sont une sorte d’Electrelane avant l’heure, en plus minimal et plus punk.

La compilation Still Bewitched comprend leurs 3 EP “Bewitched” (1985) ; “LBGPEP2” (1986) ; “This is this” (1988) et 8 titres en live.

Disque disponible à la bibliothèque

 

Projet fondé à Christchurch en 1982, ce quatuor est toujours actif. Après de nombreux concerts locaux et plusieurs E.P. sortis chez Flying, le groupe a ensuite assuré de petites tournées en Europe, particulièrement en Grande-Bretagne et en Allemagne. Grâce à des connaissances écossaises ils enregistrent une partie de leur premier album à Glasgow et le terminent en Nouvelle Zélande.

Ce disque est marqué par cette dualité de production : il rappelle à la fois le côté folk rock des Pogues  et l’esprit pop néo-zélandais qui suintent des productions musicales du label. Piano, violons et touches de guitare folk colorent d’une manière unique leur guitare-basse-batterie.

Album disponible à la bibliothèque

 

Cette compilation réunit moult groupes de haut niveau : difficile exercice d’en choisir quelques uns à vous recommander plus particulièrement, mais tout de même , les voici :

 

Straitjacket Fits les plus noisy qui se présentent comme les enfants de Marc Bolan, Beethoven, Sid Vicious et Keith Moon.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=X6WHHDN-aYQ

Able Tasmans associent sans vergogne et avec talent, pop baroque et pop lo-fi, field recordings, flûtes, orgues et violons.

 

 

The Gordons au son minimal répétitif et lancinant qui rappelle les meilleurs groupes anglo-saxons de post punk des années 80.

Compilation bientôt disponible à la bibliothèque

 

 

Seizure est le second album solo de Chris Knox sorti chez Flying Nun, 7 ans après le premier.

Toujours armé de son magnétophone 4 pistes, le son est toujours lo-fi. Album-collage de titres alternant guitares noisy déjantées et ballades sensibles toutes crues : pop, folk et punk s’y côtoient et s’y mélangent en toute simplicité mais avec génie.

Serait-ce le chaînon manquant entre Steve Albini et R. Stevie Moore ?

 

Disque disponible à la bibliothèque

 

 

 

Autre projet de Chris Knox mais cette fois-ci en duo. Et quel duo !
Ensemble depuis leur premier projet The Enemy puis dans Toy Love, Tall Dwarfs est sans doute la formule qui leur convient le mieux et celle qui a duré le plus longtemps.
Leurs compositions pop punk psychédéliques sont faites de bric et de broc, de guitare, de piano, d’orgues et de samples, bercés par la tendre voix de Knox.
Ils arrivent même à faire oublier qu’il n’y a pas de batterie, simplement quelques rares boîtes à rythmes et parfois même de petites percussions maison viennent ponctuer les morceaux : mains, bouches, cuillères, meubles…
Cette compilation 3 EPS rassemble trois EPS pour un total de 18 chansons.

 

Disque disponible à la bibliothèque

 

 

Flying Nun permet à de nouveaux artistes locaux d’émerger : on peut notamment citer Tiny Ruins, Adous Harding et Die ! Die ! Die ! pour les plus connus.

Lawrence Arabia reste encore assez confidentiel. Derrière ce pseudo se cache un artiste (James Milne) du même âge que le label.

Cet album de 2016 nous permet de découvrir sa voix de fausset, ses belles orchestrations et arrangements ciselés. Ses chansons pop sont de petits bijoux d’écriture qui évoquent selon les sensibilités, Harry Nilsson ou Elliott Smith.

 

Album disponible à la bibliothèque

 

 

Pour conclure : l’ouverture sur le (reste du) monde ?

 

Flying Nun records non seulement continue d’exister mais influence de nombreuses scènes musicales situées bien loin de ce petit pays isolé.

Son influence sur la  scène américaine indie est indéniable. Jonathan Poneman et Bruce Pavitt (fondateurs du label Sub-Pop) étaient de grands admirateurs du modèle Flying Nun : une scène très locale avec une unicité musicale et de grands talents.  Source et plus

En 2013 le label américain Captured Tracks a conclu un accord avec Flying N. pour pouvoir rééditer en vinyle de nombreux classiques devenus introuvables pour le plus grand bonheur d’anciens ou de nouveaux fans.

Enfin événement : en 2016 un premier groupe édité par le label n’est pas d’origine néo-zélandaise : The Courtneys. La garage pop nonchalante teintée de rock indé 90’s que jouent ces 3 sœurs canadiennes trouve facilement sa place au sein des joyeux musiciens du label :

 

 

Album disponible à la bibliothèque

 

Pour aller plus loin :

Site de Flying Nun records : http://flyingnun.co.nz/

Le bandcamp : https://flyingnun.bandcamp.com/

Le site sur la culture musicale néo-zélandaise : http://www.audioculture.co.nz/labels/flying-nun

Un documentaire vidéo sur sur l’histoire du label : https://www.youtube.com/watch?v=jkH9dAtFtRU

…Si cette petite incursion dans l’univers de Flying Nun vous a plu, voici une petite sélection d’autres pépites du même acabit à découvrir :

 

 

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